Il n’a ni annoncé son départ de la Coalition pour la nouvelle république (CNR) encore moins fait une déclaration dans le sens de rendre public son divorce avec Jean Ping. Pourtant, Joël Ngoueneni n’est plus en phase avec la ligne politique de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine.
Le président du 7MP a accepté de prendre part à la concertation politique organisée par le régime de Libreville alors que quelques jours avant le début de ce banquet, la CNR avait clairement affirmé son refus de prendre part à une rencontre qui vise à perpétuer le règne du régime d’Ali Bongo. « Le problème qui met le Gabon en crise répétitive depuis 1990, est le déni systématique de la vérité des urnes et la conservation du pouvoir par la force des fusils devant un peuple à mains nues quels que soient les résultats des urnes. » soulignait à cet effet, Vincent Moulengui Boukosso, le président de la conférence des présidents de la CNR.
Sauf que le temps passe et Jean Ping n’a toujours pas pris le pouvoir. Dans six mois, le mandat qu’il revendique exercer sera achevé. « Ce sera une incongruité de continuer à revendiquer l’exercice d’un mandat épuisé et exercé par un autre », se désole un membre du 7MP. Il fallait donc, pour ce parti politique qui a été en 2016 l’une des premières formations politiques à adouber Jean Ping, reprendre le chemin du terrain et des discussions avec le camp adverse, explique un membre du directoire sous couvert de l’anonymat.
Au sein de la CNR, le départ de Joël Ngoueneni et son parti le 7MP n’a pas fait l’objet d’une déclaration officielle.
Beaucoup d'affirmations gratuites! Pfff. Il serait intéressant de citer le fameux membre du directoire
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