La Bibliothèque Universitaire a failli être réduite en cendres.
En l’espace de trois ans, c’est la deuxième fois que la Bibliothèque universitaire de l’UOB risque un embrassement total. Il y a quelques jours, une partie importante du temple du savoir a failli être réduite en cendres. Selon des sources concordantes, le bâtiment vieillissant et les installations obsolètes seraient à l’origine de cet incendie qui, fort heureusement, a été maîtrisé.
En effet, après le précédent incendie, des travaux de réfection avaient été entamés ; mais ceux-ci ne sont jamais allés à leur terme. Toute chose qui expose le bâtiment aux incendies. Bien heureusement, l'incendie déclaré, récemment, a été maîtrisé par le personnel du service du Patrimoine présent ce jour-là. Tout le contraire du premier incendie qui a endommagé non seulement plusieurs ouvrages, du matériel informatique, mais aussi la climatisation. Pour le personnel de la bibliothèque universitaire de la première université du Gabon, cette situation est la conséquence de la négligence de la tutelle.
Un espace d’étude et de travail transformé en salle de fête
Et comme si cette situation ne suffit pas, voilà que les responsables de cette structure ont décidé de transformer la salle d’étude et travail en salle de fête. « Cela fait plus d’un an que nous sommes assis à la maison. Et les travaux traînent. Du coup, nous ne cessons de nous interroger sur l’éventuel fin des travaux. Sur les lieux, nous constatons que la BU s’est transformée à autre chose qu'un lieu du savoir », fait savoir un agent. De ce fait, une question est pendue sur les lèvres des agents : Où va l’argent issu de la location des installations pour l'organisation de l’ensemble des manifestations qui n’ont rien à voir avec les étudiants aussi bien qu’avec les agents de la BU totalement désemparés ?
Un personnel en colère
Les agents revendiquent les meilleures conditions de vie et de travail. Notamment des revendications liées à l’amélioration de ce cadre qui est dans un état de délabrement avancé. Bien évidemment, un état de délabrement ayant endommagé plusieurs ouvrages. « On suffoque de chaleur dans le magasin. L’humidité et la chaleur ont détruit les livres », déplorait un membre du personnel, lors de notre passage.
Autres points de revendication : le retard dans le paiement de la prime de rendement, le manque criard de stages, le manque d’immatriculation de plusieurs agents à la CNSS, ce qui fait que plusieurs d’entre eux vont à la retraite sans pension. Somme toute, des revendications qui n’ont pas connu d'avancée jusqu’à ce jour.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires
