Le lundi 06 janvier 2025, une nouvelle page peu glorieuse de l'histoire des Kotas Awards Distinctions s'est écrite, ou plutôt filmée, depuis l'intérieur climatisé d'un véhicule de luxe. Hercule Nze Souala, président de cet événement devenu un rendez-vous des promesses non tenues, et son acolyte Kaisso, un tradipraticien reconverti en provocateur public, ont offert un spectacle indécent, mêlant arrogance et mépris à l'égard des nominés et lauréats.
Dans une vidéo désormais virale, le duo s'est amusé à narguer ceux qui osent encore réclamer leurs récompenses promises. Lunettes de soleil bien vissées, attitude désinvolte et rires sarcastiques en guise de bande-son, Hercule Nze Souala a déclaré, entre deux éclats de rire : « Les prix, ce sont des souvenirs, pas des chèques ! ». Une phrase qui a résonné comme un ultime affront pour les participants, déjà excédés par le manque de sérieux de l'organisation.
Non content de jeter de l’huile sur le feu, Kaisso, dans un rôle qu’il semble affectionner, a renchéri avec des allusions sibyllines : « Les vrais lauréats, ce sont ceux qui ont compris que le succès ne se mesure pas en trophées ». Une manière élégante de dire que ceux qui attendent encore leurs récompenses feraient mieux de s’armer de patience… ou de se taire.
Des nominés au bord de l'explosion
Du côté des participants, la colère gronde. Plusieurs artistes, entrepreneurs et associations, qui avaient misé sur les Kotas Awards pour leur visibilité, dénoncent une mascarade devenue insoutenable. « On nous avait promis des bourses, des partenariats, mais tout ce qu’on reçoit, ce sont des vidéos moqueuses ! », s’indigne un lauréat sous couvert d’anonymat.
Une autre nominée, encore sous le choc des récentes provocations, déplore un véritable manque de respect : « Ces Awards ne sont qu’un outil d’auto-promotion pour M. Nze Souala. Nous avons investi notre temps et notre énergie, mais aujourd’hui, il nous méprise publiquement ».
Une réputation en chute libre
Les Kotas Awards Distinctions, qui se voulaient un tremplin pour célébrer l’excellence, semblent désormais synonymes de scandale et de méfiance. Les critiques fusent sur les réseaux sociaux, où les internautes appellent à un boycott massif des prochaines éditions. « Pourquoi participer à un spectacle où l’humiliation est le seul prix garanti ? », ironise un commentateur.
Pour l’heure, Hercule Nze Souala et Kaisso ne semblent guère préoccupés par le tollé provoqué. Leur silence, entrecoupé de provocations, confirme une chose : leur mépris pour les nominés est à la hauteur de leur incapacité à tenir leurs engagements.
Si les Kotas Awards avaient une catégorie pour récompenser la suffisance, nul doute qu’Hercule et Kaisso rafleraient tous les trophées… qu’ils n’auraient pas à remettre.
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