Un discours de 6 minutes. Des belles promesses faites pour remettre la Confédération patronale gabonaise (CPG) sur les rails et les entreprises majors encore plus rentables mais rien sur la Petite et moyenne entreprise gabonaise. Bien qu’il ait indiqué lors de la rencontre avec les chefs d’entreprises, le 9 août dernier, vouloir d’une CPG qui rassemble tout le monde en vue de renforcer les actions, le nouveau patron de la CPG, Henri Claude Oyima, a curieusement décliné un programme d’action qui exclut complètement les Petites et moyennes entreprises gabonaises.
Comme il fallait s’y attendre cette réalité a suscité la frustration des responsables des PME. « La PME Gabonaise ne s’est pas reconnue dans cette communication. Elle (PME) aurait voulu que le nouveau président aborde les points concernant les préoccupations de cette catégorie d’entreprise. Notamment la création d’une sous traitante interne entre les entreprises majors et la PME Gabonaise, la création d’un comité qui aura pour rôle de négocier le paiement de la dette de l’Etat vis-à-vis des PME gabonaise, le fait que 70% des emplois reviennent au gabonais… rien de tout cela n’a été avancé » fustige Paul Christian Mackoundi, responsable d’une PME et ancien membre de l’Assemblée Générale de la Chambre de commerce.
Les opérateurs économiques s’interrogent en outre sur le nouveau statut juridique de la CPG et sa relation avec la chambre de commerce. « Oyima va-t-il mettre en place les conditions nécessaires pour que la PME gabonaise accède en tant que sous-traitante aux différents marchés quand on sait que le patron de BGFI-Bank a quasiment écarté les PME nationales du programme immobilier lancé par la banque qu’il dirige » dénonce un autre responsable d’entreprise. Lequel, face à cette absence, pense qu’Oyima arrive à la tête de la CPG pour défendre les intérêts d’un groupe d’amis lié par des intérêts communs. Sans plus.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires