Grève, règlements de comptes, chienlit organisée à ITO : Serge Mboumba Lanchais brille par son incapacité à mettre de l'ordre

Les enseignants d'ITO ont décidé d'arrêter toutes les activités.

Pour tenter de tuer le mouvement de grève lancé par les enseignants de l'Institut de Technologies d'Owendo, Serge Mboumba Lanchais a résolu de payer les gratifications pour les agents de son  administration le 22 Décembre 2022. Une mesure qui ne figurait pas dans le cahier des charges déposé par les enseignants depuis la grève du 15 Décembre 2022. À vrai dire, les enseignants et tous les personnels administratifs s'attendaient au paiement des vacations ANBG pour les étudiants orientés par le SOSUP de l'année 2020-2021.

Dans le payement de cette gratification, les enseignants constatent avec regret qu'il y a une disparité dans les montants perçus par les enseignants permanents, les chefs de département, les directeurs et autres agents administratifs, en excluant volontairement les vacataires qui contribuent à  plus de 50% dans la formation. Cette réalité n'a fait que susciter l'ire de tout le personnel d'ITO, à l'exception de M. MANGARAH Claude, directeur des Études, chargé  de la formation continue, et des deux directeurs des Études, chargé des filières Industrielles et Tertiaires.

C'est pourquoi, depuis la reprise des cours le 3 janvier 2023,  les enseignants ont décidé de suspendre toutes les activités pédagogiques au sein de l'ITO en attendant que la direction générale lance un appel à la discussion pour la recherche des pistes de solutions de sortie de crise.

Malheureusement,  l'art de discuter pour convaincre n'est pas le point fort de M. Serge Mboumba Lanchais, qui brandit les menaces de faire partir de l'ITO tous ceux qui n'approuvent pas ses méthodes de travail exécrables.

Selon certaines indiscrétions, le DGTP aurait déjà été mis à contribution par  Serge Mboumba Lanchais pour muter irrégulièrement certains agents. Une situation qui ne redore pas l'image de la tutelle, qui reste tout de même circonspecte face aux multiples récriminations   formulées par les usagers de cette administration.