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Grand marché de Libreville et litige : Ça va se jouer devant la Cour de cassation de Paris

IMG Le projet est resté au stade des maquettes.

Le chantier est, aujourd’hui, dans la broussaille. Le panneau annonçant la construction sur le site de la Peyrie d’un grand marché moderne n’existe plus. Rien, sur cet endroit devenu lugubre, ne fait allusion à un projet immense qui aurait changé complètement la face de Libreville en plus d’améliorer considérablement les conditions de travail des commerçants. Le projet du Grand marché de Libreville se discute désormais dans les tribunaux internationaux. Le Gabon est poursuivi par la société maltaise Webcor ITP pour avoir, de manière unilatérale, résilié le contrat qui donnait à ladite société la construction et l’exploitation du Grand marché de Libreville.

 

Le contrat signé, le 12 juin 2010, avec la Commune de Libreville, dirigée, à l’époque, par Jean-François Ntoutoume Emane. Ali Bongo Ondimba et son Directeur de cabinet de l’époque, Maixent Accrombessi vont donner l’ordre à Rose Christiane Ossouka Raponda de rompre un contrat qui, d’après eux, permettait à Ntoutoume Emane d’être, à titre personnel, un des administrateurs. Dans un premier temps, l’Etat gabonais est condamné, à Paris, à payer près de 65 milliards de Fcfa à l’adjudicataire du marché pour rupture abusive du contrat. Le régime de Libreville va, immédiatement, faire appel de cette décision. La Cour d’appel de Paris va, par la suite, annuler le 25 mai, l’arbitrage qui accordait près de 120 millions d’euros à la société maltaise Webcor ITP.

 

Mais alors que le régime d’Ali Bongo Ondimba sable le champagne à l’idée de s’être extirpé d’une affaire mal engagée, voilà que Webcor ITP revient à la charge. Les deux sociétés, qui avaient, par ailleurs, été condamnées à verser à l’État gabonais la somme de 50 000 euros, soit plus de 32,7 millions de Fcfa dans l’affaire liée au projet de construction avorté du Grand marché de Libreville, se sont pourvues en cassation, révèle Gabonreview.

 

Et le média de poursuivre, l’initiative des deux sociétés est donc de casser le verdict ayant donné vainqueur le Gabon près de deux ans plus tôt, pour espérer revenir à celui prononcé en leur faveur, en 2018.

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1 Commentaires

Mikanga - Feb 22, 17:17

Le Gabon, Le Gabon, Le Gabon En ce moment le Gabon bat tous les records immoraux, pays des maquettes, pays projets avortés, pays des contrats abusivement interrompus, pays des femmes les plus frivoles....


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