4 milliards de Fcfa, c’est la somme empruntée à ORABANK par l’actuel directeur général de GAB’OIL, Emmanuel Gege Adetelobe. Une somme pour officiellement mener les travaux de la construction des stations services dans le pays. Notamment la station service d’Awoungou (1 milliard), la station de Port-Gentil (1 Milliard), la station d’Angondje (1 Milliard) en plus de l’acquisition de nouvelles bouteilles de gaz (1 Milliard).
Questions : Où en sont les travaux des stations alors que l’argent a été décaissé par la banque ? Au-delà des opérations de communication et de charme comment cette importante somme a-t-elle été gérée par un directeur général de plus en plus critiqué ?
Pour tenter de faire oublier ou de noyer les critiques dont il est l’objet ces dernières semaines, Emmanuel Gege Adetelobe a immédiatement lancé une opération de communication orchestrée par Nora Kassa et Raoul Tchouwa. Cette opération, indiquent plusieurs sources, visait à le présenter comme un patron d’entreprise mobilisé à faire avancer les travaux des stations services financés par le prêt obtenu d’ORABANK. Sauf que la réalité est tout autre.
Si les travaux de la station d’Awoungou ont été filmés et diffusés abondement dans la presse, c’est tout simplement parce que lesdits travaux sont les seuls, sur les trois chantiers, qui avancent à un rythme tout de même satisfaisant.
Les travaux de la station de Port-Gentil attribués à la société 2LA, propriété de sieur Ntoutoume, sont bloqués pour défaut d’argent, renseignent des sources proches du ministère du Pétrole. C’est le cas également des travaux de la station d’Angondje, situé à l’entrée de l’hôtel de ville d’Akanda. Les travaux de cette station, attribués sans appel d’offres à la société Chronoservices, sont bloqués non seulement pour défaut de financement mais surtout pour occupation illégale d’un terrain litigieux.
Terrain litigieux et surfacturation
Il faut rappeler que ce terrain, extrêmement litigieux était proposé à la vente à 100 millions de Fcfa. En dépit des interpellations de Lucrèce Antchouwet, ex directeur commercial, GEGE Adetelobe va s’entêter à acheter ce terrain sans titre foncier. Curieusement, le montant de l'achat va passer 100 millions à 250 millions. D’où sortent les 150 millions en plus ? Interroge un membre de la direction de GAB'OIL ?
Une opération ratée qui ne va pas manquer de susciter des vives critiques au sein de GABON’OIL : « Quel manager sérieux peut acquérir un terrain litigieux et sans titre foncier à 250 millions alors que des autorités municipales d’Akanda avaient trouvé pour GAB’OIL des terrains fiables et à prix raisonnables? » s’insurge un membre de la direction outré par une telle incurie. Résultats des courses, GEANT IMMO, Société Civile Immobilière, véritable propriétaire dudit terrain, a attaqué GAB’OIL en justice.
Pire, d’après nos sources, GEGE ADETELOBE a demandé à ORABANK une rallonge de 450 millions de francs pour essayer de reprendre les travaux de la station de Port-Gentil, ORABANK, au fait des détournements et conscient de la mauvaise utilisation des précédents 4 milliards se serait totalement opposée à une nouvelle dotation, exigeant des explications sur une aussi mauvaise gestion d’argent réservé à l’investissement.
L’acquisition controversée des bouteilles de gaz
Lors de son opération de communication, GEGE et son PCA Claude AHAVI, profane absolu dans la gestion de GAB’OIL, vont présenter des bouteilles de gaz, en faisant croire que l'actuel directeur général serait au cœur de cette acquisition. Ce qui est totalement faux, dénoncent plusieurs sources. " Les 30.000 bouteilles de gaz butane dont dispose GAB’OIL aujourd’hui ont été achetées en 2019 par Jacques AMIONG, ex Directeur Général de GAB’OIL auprès d’une société portugaise appelée AMTROL ALPHA.
Question : Si GEGE n’arrive pas à construire les stations de Port-Gentil et d’Angondje, qu'il n’arrive pas à payer les fournisseurs, qu’a-t-il fait des milliards ?
La réponse dans les prochains articles d’un dossier désormais explosif.
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