Tout avait été mis en œuvre pour qu’il croupisse en prison. Ses détracteurs tapis au sommet de l’Etat avec la complicité de plusieurs acteurs du monde du football avaient monté une brumeuse affaire de « complicité d’actes de pédophilie » pour empêcher Pierre Alain Mounguengui ( PAM) d’entamer un troisième mandat successif à la tête de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot). La montagne vient d’accoucher d’une souris. Ce jeudi 27 octobre, en début d’après-midi, Pierre Alain Mouguengui a été remis en liberté. Ce, suite à une demande de liberté provisoire qu’il avait introduite auprès des instances judiciaires.
PAM a donc regagné son domicile avant qu’il ne poursuive l’administration du football gabonais. Une tâche qu’il n’avait jamais arrêté en dépit de son incarcération. Rien ne pouvait se faire sans qu’il n’ait préalablement donné son aval, indiquait déjà Top Info Gabon dans un précédent article. (Lire aussi : https://topinfosgabon.ga/articles/crise-inedite-dans-le-monde-du-football-gabonais-pierre-alain-mounguengui-de-la-prison-il-dirige-la-fegafoot).
Une situation cocasse, mais normale, puisque celui qui a été réélu pour un troisième mandat à la tête de la Fédération gabonaise de football, en avril dernier, n’était jusqu’ici, ni condamné encore moins évincé de la tête de la Fégafoot.
Fin manœuvrier, l’ancien arbitre international avait, par son abnégation, piégé ceux qui voulaient coûte que coûte sa tête. « Il faut au moins l’organisation de 12 comités exécutifs pour, finalement, faire constater la vacance de pouvoir à la tête de la Fégafoot. Or, depuis avril dernier, il ne s’est tenu que 4 Comex (comité exécutif). Vous voyez qu’à cette allure, Pierre Alain Mounguengui a encore largement le temps de continuer à présider, de la prison, la Fégafoot », nous confiait une source. Il fallait donc trouver une porte de sortie à ce capharnaüm expressément créé pour régler des comptes à un homme. Que de temps perdu pour rien.
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