S’ils étaient cohérents, les membres du Parti démocratique gabonais (PDG) devraient juste tirer les conséquences de leur échec et quitter le pouvoir. Mais au lieu de cela, l’opinion assiste, médusée, à des guerres de clans et des invectives pour pointer les responsabilités du chaos. Ce fut tout le sens du poste de Karine Cécilia Arissani après le fiasco de la tournée d’Ali Bongo Ondimba à Port-Gentil.
Morceaux choisis : « La présidence de la République est la première institution du pays et le chef d’Etat mérite du respect. Le président Ali Bongo Ondimba est garant tant sur le plan sécuritaire que sanitaire des populations vivant sur notre terre. Un chef d’Etat ne doit pas se déplacer n'importe comment et la parole du chef est sacrée.
Lorsque le chef se déplace, tout doit être prêt, revu au peigne fin. Avant tout déplacement, les collaborateurs, après une mission de vérification des techniciens sur le terrain, doivent dire la vérité et surtout donner la bonne information au chef. Lorsque le chef se déplace, cela doit être pour la phase inaugurale et non pour vérification du chantier.
Lorsque le chef se déplace, on suppose que tout est fini et fin prêt. On ne peut pas faire déplacer tout un chef d’Etat, président de la République pour une vérification des travaux. Si le chef est obligé de lui-même tout vérifier, cela s'apparente à un désaveu et échec total ».
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