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Economie

Extraction aurifère dans l’Ogoulou : Les populations d’Etéké, Massima et Ekémbélé dénoncent le pillage et la destruction sauvage de la foret par les société Chinoises

IMG Une vue des rivières polluées par les activités des sociétés.

Les populations du district d’Etéké, de Massima et d’Ekémbélé dans le département de l’Ogoulou sont dernièrement montées au créneau pour dénoncer le pillage et la destruction sauvage de l’environnement par les sociétés chinoises exerçant dans l’exploitation aurifère. Depuis que ces sociétés se sont implantées dans ces localités de la province de la Ngounié, les rivières sont polluées en plus de la destruction sans réserve de la forêt. Une situation qui touche gravement à la protection de l'environnement surtout que ces sociétés ne font quasiment rien pour prendre des mesures pour limiter ou éliminer l'impact négatif de leurs activités. Parmi les sociétés indexées, il y a la société Minière de l’Ogoulou (SMO) et Agil Gabon. Ces sociétés sont accusées de ne fournir aucun effort pour établir avec les populations des relations qui sont susceptibles d’être, sur le long terme, empreintes de respect mutuel.

 

Sur les sites d’orpaillage, le constat est accablant. La déforestation s’étant sur des dizaines de kilomètres. Pire, au lieu de se contenter uniquement d’exploiter sur les espaces couverts par leurs différents permis, ces sociétés vont au-delà. Allant jusqu’à soudoyer les villageois en leur distribuant quelques billets de banques afin de fermer la bouche devant cette exploitation illégale. « Nous vivons une situation difficile. Depuis que les chinois se sont implantés chez nous nos conditions de vie sont devenus difficiles. Toutes les rivières sont polluées. Pour avoir de l’eau nous sommes obligés d’aller très loin en foret recueillir cette denrée dans des petites sources. Même chose pour le poisson. Il n’y a plus de poissons dans nos rivières », a indiqué un habitant du district d’Etééké.

 

Le Ministères des mines, mainte fois été interpellé par les populations et certaines associations, reste silencieux devant cette situation. Un silence qui laisse penser à une forme  de complicité. 

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