Il revient avec insistance que les entreprises qui recyclent les déchets de fer en produits finis à Nkok vont manquer de matières premières. Lors d'une réunion la semaine écoulée entre l'administrateur Général (AG) de Nkok et les industriels, l'AG a été mis au courant du nombre croissant des autorisations spéciales d'exportation des rebuts alors que la loi demande de privilégier l'approvisionnement des usines.
Les industriels ont sollicité l'appui de l'Administrateur général pour comprendre comment est t-il possible que des collecteurs, parviennent à avoir des autorisations pour exporter des quantités très importantes de fer de nature à mettre en péril le tissus industriel et les emplois.
Pour mettre fin à ce commerce illégal, les industriels ont saisi le Président de la Transition et le Premier Ministre pour mieux comprendre les causes qui poussent l'administration du commerce à délivrer lesdites autorisations sans le respect de la procédure en la matière. Il s'agit d'obtenir un accord de non objection des industriels avant d'autoriser de telles exportations.
Les industriels ont tenu à interpeller le gouvernement sur la nécessité de prendre conscience de ce qu'un pays se développe avec la construction des unités industrielles. Partant de la transformation locale des matières premières, seul gage de création d'emplois et de valeur ajoutée.
Aussi, les industriels se disent prêts à encadrer les jeunes gabonais qui veulent véritablement exercer cette activité de collecteurs pour les autonomiser et les détourner des réseaux étrangers d'exportateurs de rebuts dont ils ne tirent aucun bénéfice alors qu'ils sont mis au devant de la scène juste pour justifier un semblant de préférence nationale.
Les industriels ont aussi décidé par ailleurs de saisir le Ministre de l'Economie, tutelle technique la ZIS de Nkok et le ministre de l'Industrie pour qu'ils interpellent leur collègue du Commerce sur cette pratique illégale qui se faire dans son dos et dans les ramifications et les pratiques ne cadrent pas avec les principes de bonne gouvernance édictées par les responsables de la transition.
Ils souhaitent par ailleurs que ce les autorisations signées dans des conditions non conformes à la loi soient retirées au risque de tuer le développement industriel dans la ZIS de Nkok.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires