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Politique

Enrichissement illicite, tensions politiques, pauvreté….Mbira Nze tire à boulets rouges sur le régime d’Ali Bongo

IMG Henri Mbira Nze lors de son discours, le 05 novembre dernier à Akanda.

 

Il n’a pas fait dans la langue de bois. Le 05 novembre dernier, à l’occasion de la rentrée politique  de l’Union Socialiste progressiste ( USP) qu’il dirige, Henri Mbira Nze ne s’est pas montré complaisant avec le régime Bongo/PDG. Le premier Secrétaire de l’USP a ouvertement dénoncé la crise multiforme dans laquelle s’enfonce le Gabon avec en prime une sérieuse  «  incertitude sur le futur immédiat ».

 

L’Ancien ambassadeur du Gabon au Liban a donc tenu à tirer la sonnette d’alarme en rappelant à l’exécutif la nécessité d’une remise en cause pour reprendre « en main notre destin ». «  Il n’y a pas d’avenir possible, ni d’engagement viable pour demain, sans responsabilité reconnue dans les décisions qui ont orienté le pays jusqu’à sa panne manifeste enregistrée actuellement.  », a fait remarquer le premier responsable de l’USP.

 

Non sans dresser un tableau sombre de la gouvernance d’Ali Bongo et des siens : « Au titre des conséquences les plus préjudiciables de ce contexte, figure le discrédit progressif de la classe politique émergente, l’aggravation de la crise de l’administration. Les forces syndicales et les mouvements associatifs n’échappent pas, eux non plus, à la confusion générale délibérément entretenue. »

 

Et de poursuivre : «  Sur le plan institutionnel, c’est sans doute la crise de la justice et la panne du droit électoral qui illustre le mieux la gravité du blocage des institutions qui n’épargnent aucune parcelle de pouvoir, et dans le sillage, aucun secteur de l’administration. »

 

Mbira Nze fustige en outre, les dérives de plus en plus criardes dans la gestion de l’administration publique. Lesquelles dérives ont pour conséquences l’échec des règles de base d’une administration républicaine, impartiale et moderne. Au point qu’aujourd’hui, les pans entiers de l’administration sont aux yeux de l’opinion, la chasse gardée de certaines localités.  Dans le même ordre d’idées, poursuit-il, les différents ministères ne s’interdisent même plus d’étaler à longueur des conseils des ministres, des  nominations à caractère monocolore.  Que dire des conditions de vie des gabonais qui n’ont, d’après l’ancien ambassadeur,  cessé de se dégrader faisant basculer le pays dans  la trappe de la pauvreté.

 

« Où est l’Etat ?  » ; «  Que fait le gouvernement ? » Interroge-t-il avant de regretter  le fait que beaucoup de dirigeants actuels soient plus préoccupés à se  construire un trésor de guerre au détriment de la Mère patrie.

 

L’appel à la mobilisation

 

Après avoir constaté l’échec de la gouvernance du régime actuel, le premier Secrétaire de l’USP a appelé les militants de sa formation politique à la mobilisation : «  L’USP se définit comme un parti de gouvernement (…) je vous exhorte à plus d’ardeur, de combativité, de disponibilité  et de mobilisation. »  Du reste, il faut noter que cette rentrée politique a eu lieu  en présence des partis politiques amis tels que ;  Réagir, le RPG,  l’Arena et le Cercle Omega.

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2 Commentaires

- Nov 14, 18:36

- Nov 14, 18:36


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