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Economie

Election à la Chambre de commerce : Manfoumbi rabroué par les organisations syndicales

IMG Le ministre du Commerce de plus en plus contesté.

En convoquant en urgence une réunion de concertation le vendredi 1 juillet dernier, le ministre du Commerce, Yves Fernand Manfoumbi, croyait parvenir à convaincre les leaders des organisations syndicales et autres membres de la Chambre de commerce  de l’opportunité d’organiser la prochaine élection à la tête de cette entité sans avoir à respecter les textes qui régissent le fonctionnement de celle-ci.

 

Mal lui en a pris puisque les membres de la Chambre de commerce lui ont poliment rappelé  qu’en tant que ministre du Commerce et conformément au décret 0728 portant organisation de la Chambre de commerce il n’était habilité à organiser cette élection. Mieux que cette prérogative relève du ministre de l’Economie, Nicole Roboty. 

 

Les membres de l’organisation qui ont, quelques jours avant cette réunion, écrit au Cheffe du gouvernement pour dénoncer la violation dangereuse des textes par Manfoumbi, ont en outre indiqué que même l’arrêté 0271 en son article 7  limite le champ d’intervention du ministre du Commerce. «  Le ministre chargé du commerce reçoit, par section,   la liste des électeurs de chaque province au vu des demandes  d’inscription qui lui sont transmises par les gouverneurs et les délégations provinciales de la chambre de commerce. » Là encore, au regard de cette disposition, le ministre du Commerce n’a pas compétence pour organiser ladite élection, souligne un membre de l’organisation. Non sans rappeler qu’il (Manfoumbi) n’est pas le ministre de tutelle de la Chambre de commerce. Malheureusement, en dépit de ces dispositions claires comme de l’eau de roche, le ministre  veut poursuivre dans l’illégalité la plus absolue.

 

Une attitude inacceptable pour les membres qui, quasiment à l’unanimité, ont demandé au ministre de respecter les textes et de s’en tenir à son rôle. D’autant que même le ministre Hugues Madiya, son prédécesseur à ce poste, avait en traitant ce dossier limité son intervention aux prescriptions des textes en vigueur. Pour mettre fin à cette cacophonie, les membres de la chambre de commerce demandent dans l’immédiat l’arbitrage de la Cheffe du gouvernement tout en indiquant recourir au Conseil d’Etat si cette élection avait lieu sans que les textes ne soient respectés.

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