Les rencontres entre le président Congolais et l'opposant Barro Chambrier créent la panique au Palais de Libreville.
C’est un tourment constant pour le régime de Libreville. Ali Bongo Ondimba et son clan voient la main agissante du président congolais derrière tous les opposants gabonais. Au point que la presse du Palais du bord de mer multiplie, ces dernières semaines, les articles de presse pour dénoncer une supposée ingérence du président Denis Sassou-Nguesso dans les affaires politiques internes au Gabon.
La rencontre entre le numéro 1 congolais et son gendre, Alexandre Barro Chambrier, en marge du sommet sur le climat à Libreville, a suscité la panique. La République 241, site d’information en ligne proche du porte-parole de la présidence de la République, n’est pas allée par le dos de la cuillère en déclarant que « le président congolais a décidé de réussir, par tous les moyens, à installer un de ses obligés de l’opposition gabonaise au pouvoir ». Le tout, d’après le média, à grand renfort de moyens financiers.
Il ne fallait pas être un clerc pour se rendre compte que les écrits de la presse du Palais du bord de mer transpirent la peur. La peur d’avoir en face d’eux, à 5 mois de l’élection présidentielle, un candidat disposant des moyens financiers pour battre une campagne électorale sérieuse et, par la même occasion, défendre sa victoire sur le terrain. Ce, par tous les moyens. D’ailleurs, pour y arriver, Barro Chambrier multiplie, ces dernières semaines, les opérations de charme.
Ce fut tout le sens de l’opération porte à porte organisé, le samedi 04 mars dernier, dans le cinquième arrondissement de la commune de Libreville. Lors des échanges avec le public pendant le meeting, le leader politique et probable candidat à la prochaine élection présidentielle a tenu à réaffirmer son engagement à se battre pour parvenir à l’alternance au sommet de l’Etat. Il n’a pas manqué, au passage, de donner les raisons pour lesquelles sa formation politique et lui ont claqué la porte de la dernière concertation politique organisée par le régime d’Ali Bongo Ondimba. Il était hors de question, pour le RPM, de cautionner les arrangements d’arrière-boutique qui consolident un régime honni et vomi des populations.
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