Il ne faudra pas compter sur Brice Constant Paillat pour siffler la fin de la récréation. L’actuel ministre des Transports n’est pas le genre à prendre ses responsabilités devant des Directeurs généraux considérés comme des personnalités puissantes. Du coup, actuellement, personne dans le département ne peut indiquer avec exactitude qui de la Direction générale des Transports terrestres (DGTT) que dirige Anatole Kabounou Onkoni et du Centre national des examens du permis de conduire qu’administre, Guy-Bertrand Oscar Sadibi Mapangou, a compétence pour la délivrance du permis G.
Au Centre national des examens du permis de conduire, on estime qu’il n’y a même pas de débat sur la question, puisque c’est cette structure qui a compétence, dans l’ensemble du pays, de faire passer les examens des autres permis de conduire. « Alors pourquoi cela serait-il différent pour le permis G ? », s’interroge une source. La réponse est pourtant toute simple : il y a plein d’oseille à se faire dans l’établissement d’un document servant à la conduite de gros engins. On comprend, dès lors, les manigances menées à la DGTT pour garder dans leurs prérogatives cette mission.
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