C’est une enquête exclusive que vient de rendre publique l’hebdomadaire La Cigale Enchantée. Cette investigation révèle les raisons inavouées de la dissolution de la Task-Force sur la dette extérieure, les malversations dans l’attribution des marchés publics, les surfacturations, l’absence de poursuites judiciaires des sociétés étrangères pourtant incriminées.
Le 10 octobre dernier, à travers un courrier signé de Jean-Yves Teale, le Secrétaire général de la présidence de la République, l’exécutif mettait fin à la mission de la Task-Force sur la dette extérieure. Quelles sont les raisons de la dissolution d’un organisme pourtant félicité pour le démantèlement de plus de 200 milliards de dette intérieure fictive ? Dans sa livraison de ce vendredi 28 octobre, le journal La Cigale Enchantée (C.E) révèle plusieurs dossiers de malversations financières et de surfacturation mêlant les entreprises françaises et des membres du gouvernement. Lesquels, d’après le journal ont manœuvré auprès d’Ali Bongo pour obtenir la tête de Pierre Duro et de l’ensemble des membres de la Task-force.
La campagne de diabolisation de la Task-Force
D’après La C.E pour faire passer la pilule au sein de l’opinion, Pierre Duro et les autres membres de la Task-Force vont être présentés comme des personnes qui « ont failli à leur tâche ». Le média Africa Intelligence sera mis en branle pour ternir l’image de la Task-Force en la présentant comme responsable « des blocages dans l’avancement des travaux sur les grands projets ». Une cabale médiatique à des années lumière de la réalité » rajoute le média.
Au regard des pressions, Pierre Duro avait déjà demandé à partir
Pour preuve, le 29 septembre 2022, soit un mois avant la notification de la fin de la mission de la Task-Force, Pierre Duro écrivait à Ali Bongo Ondimba pour l’informer de sa volonté de mettre fin à sa mission à la tête de la Task-Force. Le Français s’était vite rendu compte des actions de plusieurs lobbies visant à faire entrave aux actions de la Task-Force, souligne la Cigale.
Les sociétés incriminées par la Task-force
Pire, les ennuis du chef de la task-force vont débuter quand, le 11 octobre 2022, il fait parvenir au Procureur de la République des dossiers impliquant plusieurs sociétés françaises. L’instruction par la Task-Force va établir d’apparents soupçons de malversations financières et des surfacturations complaisantes au bénéfice des entreprises adjudicataires de marchés publics.
Les sociétés ci-après citées doivent faire l’objet de poursuites judiciaires, indiquait dans son courrier, Pierre Duro : SOWAF, concernant le projet de construction du Lycée Technique de Gamba, Groupe Concept, concernant, les travaux d’étanchéité des bâtiments de l’Université des sciences et techniques de Masuku, Zein, concernant les travaux de réhabilitation du marché de la commune de Franceville, Zeinab et Coprim, concernant les travaux des voiries du Grand Libreville. Pourquoi lesdites sociétés n’ont jamais été inquiétées par la justice en dépit de toutes les preuves envoyées par la Task-force ?
Réponse dans nos prochaines publications concernant cette affaire…
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