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(Descente aux enfers de TV+) le personnel licencié attend toujours son argent : Franck Nguema indifférent

IMG Franck Nguema reste de marbre devant la misère dans laquelle les anciens employés sont plongés.

Accusant la crise économique que connaît ce média, l’actuel ministre des Sports, à travers sa direction, avait décidé de mettre à la porte une dizaine d’agents. Ces anciens de la télévision privée TV+ n’ont  toujours pas perçu un kopeck de leurs droits légaux.

 

C’est au moins une dizaine d'agents que le ministre des Sports et actionnaire de la télévision privée TV+ avait mis à la porte pour motif économique. S’il est vrai que la procédure de licenciement avait été déclenchée avec l’autorisation de l’Inspection du travail, toutefois, il n’en demeure pas moins que Franck Nguema en a profité pour ne reverser que des miettes aux anciens agents. Alors que beaucoup d’entre eux comptabilisaient plus de 10 ans de boîte.

 

Il faut dire que, depuis fin 2021, date de leur licenciement et du calcul de leur solde de tout compte, les agents licenciés avaient tout de suite lancé l’alerte, en dénonçant les manigances de Franck Nguema, lequel mettait tout en œuvre pour se débarrasser de ces employés, alors qu’il ne garantissait pas le paiement immédiat du solde de tout compte.  Il ne fallait pas être un clerc, pour découvrir qu’à la vérité, l’actuel membre du gouvernement voulait juste se débarrasser de ce personnel pour quasiment fermer boutique. En gros, TV+, version Franck Nguema, est en situation de mort cérébrale.

 

Preuve de sa descente aux enfers, plus aucun interlocuteur n’est capable de répondre aux multiples sollicitations du personnel licencié. Le bâtiment, qui sert de siège de la télévision, situé derrière l’église Saint-Michel de Nkembo, dans le deuxième arrondissement de Libreville, est vide. Même pas l’ombre de son Directeur général Patrick Ceyrano Obiang. Alors qu’ « ils avaient pris eux-mêmes la décision de nous licencier, aujourd’hui, ils sont incapables de payer nos droits », s’offusque un agent rencontré à Libreville. Où qu’il se trouve, André Mba Obame doit amèrement regretter d’avoir fait confiance à un neveu aussi mesquin.

 

(Affaire à suivre…)

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