Ils ont décidé de tout fermer et de tout paralyser tant que l’administration provisoire ne revient pas sur sa décision de toucher à leurs acquis. Notamment de supprimer le paiement du treizième mois. Une réaction normale des agents quand on sait que les Directeurs généraux qui se sont succédé (pour la plupart originaires du Haut-Ogooué) mènent des vies de princes avec l’argent volé à la Caisse nationale de sécurité sociale.
Le pire dans cette affaire, c’est qu’Ali Bongo Ondimba et son régime se refusent d’ouvrir, à ce jour, des poursuites judiciaires pour situer les responsabilités de chacun dans ce chaos. Pourtant depuis des années, la presse, les partenaires sociaux n’ont cessé de dénoncer la gabegie et les détournements dans cette entité sans que les autorités politiques et judiciaires ne daignent déclencher des poursuites judiciaires à l’encontre des différents directeurs généraux.
Dans ce contexte d’impunité, comment faire accepter aux agents la nécessité d’abandonner leurs primes pour sauver une maison pillée par des directeurs généraux proches de la famille présidentielle et par ailleurs membres du Parti démocratique gabonais (PDG).
C’était déjà tout le sens de la réaction de Jocelyn Louis Ngoma, le président de la Coalition syndicale lors de la tenue d'une assemblé générale : « la situation actuelle, que traverse la Caisse, ne nous incombe point. Elle émane de nos dirigeants. Nous n’avons pas détourné de l’argent ou vendu des biens de la CNSS, pour que nous puissions rembourser ces sommes. ».
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