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Politique

Conclusions de la concertation politique : Une partie de l’opposition, ayant pris part à cette pantalonnade, dénonce « l’escroquerie » des mandataires

IMG Les présidents Rodolphe Mouely Mouely et Teddy Djiembi Lenine.

Wilfried Kombe Nziengui

 

« C’est une escroquerie politique contre le peuple souverain » qui découle, in fine, de cette concertation qui a viré en « bal de vampires », ont fustigé lors d’un point de presse récemment organisé à Libreville, les présidents du Parti des agriculteurs du Gabon, P.A.GA et de l’Alliance pour le soutien et le développement des jeunes, ASDJ, dont les formations politiques ont pris part aux cérémonies d’ouverture et de clôture de ses assises.

 

« Nous avons été trahis par nos 40 délégués de l’opposition, mandatés par leurs pairs en vue d’échanger avec les représentants de la majorité, sur la recherche de pistes susceptibles de conduire le pays vers des élections politiques apaisées », ainsi dénonce, le président du Parti des agriculteurs du Gabon (P.A.GA), Rodolphe Mouely Mouely. Les conclusions d’un dialogue auquel les deux leaders politiques disent se désolidariser. D’autant que le contenu de cette concertation est jugé aux antipodes des attentes légitimes de la population.

 

« Certains de nos représentants ont, toute honte bue, tenté de nous faire avaler la pilule du rétropédalage au scrutin à un tour au fallacieux prétexte que le pouvoir leur opposait l’élection du président de la République par le parlement. Et puisqu’aucun fusil n’avait été mis sur la tempe, ils auraient pu sortir de la salle pour marquer leur refus de cautionner l’inacceptable », peste pour sa part, Teddy Djiembi Lenine de l’Alliance pour le soutien et le développement des jeunes (ASDJ).

 

« Nos délégués ont, curieusement, poussé l’outrecuidance politique, en donnant leur accord aux caprices politiques du « prince », pourtant à rebours de la pratique démocratique traditionnelle dans notre pays, et qui consiste à nommer les sénateurs, le tout, en prenant le soin de s’attirer les faveurs du bienfaiteur », poursuivaient les tenants de ce point de presse, qui crient à la félonie républicaine et au nombrilisme politique.

 

Les présidents Rodolphe Mouely Mouely et Teddy Djiembi Lenine n’ont pas été avares de confidences sur les pratiques de népotisme dans lesquelles ont brillé certains de leurs représentants à cette concertation. Ces derniers ont, pour certains, délégué des mandats aux copines, aux femmes et autres parentés pour obtenir plus de « jetons de présence ».

 

Davin Akure, co-président de l’opposition, est soupçonné d’avoir géré, de manière opaque, l’argent qui avait été mis à disposition pour l’ensemble des partis invités. Les conférenciers indiquent, par exemple, que certaines formations politiques sont sorties de ces assises sans le moindre sou, alors que d’autres se sont refait une santé financière. Preuve que tout cela n’était, finalement, qu’un bal de sorciers.

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