Les travaux en commission de la concertation politique lancée par Ali Bongo, le lundi 13 février dernier, n’ont toujours pas démarré. C’est la conséquence immédiate de l’incapacité de l’opposition prenant part à ce conclave à s’accorder sur le nombre de représentants devant prendre part aux dits travaux.
A la suite de la déclaration du Chef de l’Etat, le premier ministre, Alain-Claude Bilié-By-Nze a appelé les deux camps (majorité et opposition) à déposer auprès du ministre de l’Intérieur au plus tard, le mardi 14 février à midi, les listes respectives des personnes devant prendre part aux travaux en commission. Problème, l’opposition désormais divisée en deux camps (le groupe des partis réunis au sein d’Alternance 2023 et le PG41) ne parviendra pas à trouver un consensus après des heures d’un débat interne.
L’opposition va donc estimer que le nombre de 30 représentants est insuffisant pour son camp politique. D’après le ministre de l’Intérieur, Lambert Noél Matha, à la suite de ce blocus, le Chef de l’Etat a été saisi et a décidé par la suite de prolonger le délais accordé à l’opposition afin qu’elle parvienne à se mettre d’accord. Ali Bongo va décider dans le même élan d’augmenter le nombre des représentants de l’opposition à 40. Mais, même cette largesse, ne sera pas suffisante pour mettre fin à la cacophonie.
L’opposition va au final, envoyer plusieurs listes au ministre de l’Intérieur. Laissant, sûrement, le soin à ce dernier d’arbitrer, si toutefois elle ne parvient pas à envoyer une liste consensuelle d’ici 12 heures, ce mercredi 15 février.
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