Il refuse de donner son blanc-seing à une concertation exclusivement organisée entre acteurs politiques de la majorité et de l’opposition. De plus sans un acteur neutre aux débats. C’est pourquoi à l’occasion d’une conférence de presse organisée, ce jeudi 5 janvier 2023, le Consortium des organisations de la société civile pour la transparence électorale pour la démocratie au Gabon (COTEG) a ouvertement dénoncé la mise à l’écart de la société civile.
Le président du COTEG, Georges Bruno Ngoussi, tout en saluant l’initiative des acteurs politiques des deux bords, regrette que la société civile, composante importante de la vie d’un pays, n’a jusqu’ici été associé à ce dialogue visant à apaiser les tensions et à garantir des élections apaisées. Or pour cette organisation, la réussite d’un tel événement ( le dialogue politique) passe par la prise en compte de toutes les composantes ; majorité, opposition et société civile.
Mieux, le COTEG a, lors de sa sortie médiatique, appelé les acteurs politiques à prendre en compte l’exigence d’une concertation organisée sous l’égide des représentations locales de la communauté internationale. Le but étant, souligne le Révérend Georges Bruno Ngoussi, de voir les actes issus de cette concertation être pris en compte et appliqués.
Pour la société civile, il n’est plus question que cette concertation politique soit le bis répétita des précédentes rencontres. « On prend les mêmes et on recommence », renchérit le président du COTEG.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires