La proposition a été faite lors du récent dialogue national inclusif, elle va rentrer en application immédiatement. Ce fut le sens du communiqué rendu public le 11 mai 2024 à Koulamoutou par les militaires au pouvoir réunis au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions ( CTRI).
« Lors du coup de liberté du 30 août 2023, le CTRI avait dissous les institutions issues de l’ancien régime qui avaient failli. L’une de celles qui avait le plus failli était le Centre gabonais des élections (CGE). En application des conclusions du dialogue national inclusif, l’organisation des élections sera désormais assurée par le ministère de l’Intérieur comme c’est le cas dans les grandes démocraties du monde » a indiqué le porte-parole du CTRI, le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.
Non sans conclure qu’ « en tout état de cause l’organisation des élections par le ministère de l’Intérieur sera entourée de toutes les garanties de transparence, de liberté et de participation. »
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