Ils attendent tout faire pour empecher l'adoption de ce projet du nouveau Code du travail. Si jusqu’ici les travailleurs réunis au sein de plusieurs Confédérations syndicales se sont contentés de simples menaces, hier les représentants des travailleurs des secteurs parapublics et privés sont passés à la vitesse supérieure en annonçant une grève générale d’avertissement du 22 au 27 janvier prochain. C’était à l’occasion d’une conférence de presse organisée à l’hôtel Redisson Blu de Libreville.
Les employés affiliés à la CGSL, à l’ONEP, à la Cosyga ainsi que ceux des secteurs miniers (Comilog et Nouvel Gabon Mining), de l’eau et de l’électricité (Seeg), du bois (Rougier Gabon), du contrôle aérien (Asecna), des brasseries (Sobraga), des ports (GSEZ et Bolloré), des établissements de crédit et de la sécurité sociale s’insurgent contre un projet du Code du travail esclavagiste.
A cet effet, le Secrétaire général de la CGSL, Jean Claude Bekale, estime que ce Code du travail est en amont une violation de la Constitution gabonaise ainsi que des textes de l'organisation international du travail (OIT) au regard de son élan capitaliste. « Le nouveau Code n’assure en rien la sécurité des travailleurs gabonais, mais par contre crée la psychose au sein de la communauté des travailleurs des secteurs parapublics et privés du pays » relève le porte-parole des Confédérations syndicales pour la circonstance.
Pour tenter de trouver une solution à cette crise, les syndicats exigent de la part du gouvernement l'organisation immédiate d'une plénière tripartite et l'aboutissement d’un projet du code de travail qui prenne en compte les amendements et reformes des travailleurs. Le tout consolidé par un procès-verbal tripartite. Faute de quoi s’est la paralysie de tous les secteurs d’activités du pays.
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