La tension est montée d’un cran à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Les agents de cette entité publique ont décidé, ce jeudi 15 juin, d’entrer en grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire. Preuve que le dialogue engagé entre le directeur général, Sévérin Anguillé et les partenaires sociaux a vite tourné au fiasco.
Au point que les agents fustigent le mépris, l’arrogance du directeur général qui, au lieu d’apporter des solutions aux points de revendications contenus dans le cahier de charges, a tenté de reporter les discussions sur ces revendications à la tenue du prochain conseil d’administration. Il n’en fallait pas plus pour provoquer la colère des agents qui estiment que les points de revendications sont connus depuis fin mai par la direction générale et que celle-ci s’inscrit dans une logique de prolongation sans fin et de pourrissement de la situation.
Or, relèvent les leaders syndicaux, il y a aujourd’hui urgence à apporter des solutions à la question des reclassements des agents. Un point important de l’évolution de la carrière des agents. En plus de la mise en pratique des avantages dédiés aux agents notamment, l’acquisition des parcelles et les crédits automobiles. « « Un budget de 200 millions de Fcfa est voté pour l’acquisition des parcelles de terrain en faveur des agents. En plus de ce budget, une autre enveloppe de 512 millions de Fcfa est prévue pour des crédits automobiles. Des avantages dont les agents n’ont jamais bénéficié depuis l’arrivée de l’actuel DG », dénoncent les leaders syndicaux.
Pire, pour éviter une grève aux conséquences néfastes sur la chaine de la prise en charge maladie dans l’ensemble du pays, Sévérin Anguillé aurait tenté « t’intimider les responsables syndicaux ». Inacceptable pour les agents qui, lors du sit-in, organisé ce jeudi matin en appellent « à la fin des menaces ».
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires