Les grèves récurrentes à l’Institut supérieur de technologie (IST) et la situation d’instabilité qui s’ensuit ont, récemment, amené les étudiants de cet établissement à monter au créneau, pour exiger un retour au fonctionnement normal de l’établissement supérieur.
Il n’y a pas une période, sans qu’un mouvement de grève des enseignants ne soit enregistré. Une régularité dans la grève qui a un impact sur le fonctionnement de l’établissement et le programme des étudiants. Fort de ce constat, les étudiants ont, récemment, adressé un courrier aux autorités du pays.
Dans la correspondance devenue virale sur la toile, ils dénoncent le climat délétère qui prévaut au sein de l’établissement avec notamment les impayés de la prime de rendement, des per diem des soutenances. Les enseignants tout comme les étudiants dénoncent les mauvaises conditions de travail et d’apprentissage. Pourtant, après le mouvement de grève observé en novembre 2021, une sortie d’accalmie avait prévalu. Mais pas pour longtemps devant l’absence de solutions aux revendications posées. D’ailleurs, la Directrice générale de cet établissement, Viviane Annick Boulé, avait fait état d’un problème de budget insuffisant qui ne permet pas de pouvoir solder le volume des arriérés.
Les enseignants s’attendaient alors que le ministre de l’Enseignement supérieur, Patrick Mouguiama Daouda prenne ses responsabilités pour trouver les mécanismes par lesquels solder les arriérés des enseignants. Il n’en est rien. Le ministre donne l’impression de se foutre, royalement, de la situation à l’IST. Quitte à valider une année blanche dans cet établissement.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires