Qu’est-ce qui ne tourne pas rond au sommet de l’Etat, pour que le gouvernement laisse volontairement la Chambre de commerce croupir dans l’inertie et l’illégalité ? Annoncée pour se tenir en décembre 2022, l’élection d’un nouveau bureau à la tête de cette entité n’a toujours pas été organisée. Ce, en dépit du fait que plusieurs entreprises dans l’ensemble du pays se sont fait enrôler tout au long de « la tapageuse campagne » organisée par le ministre du Commerce, Yves-Fernand Manfoumbi et le bureau sortant de la Chambre de commerce que dirige Jean-Baptiste Bikalou.
Les opérateurs économiques espéraient, à travers leur enrôlement, désigner, au plus vite, le nouveau bureau et relancer les activités dans une entité plombée par une gestion chaotique. Il n’en est rien. Hélas ! Ils assistent plutôt à la curieuse inertie sur ce sujet de la part du ministre de l’Economie, Nicole Jeanine Lydie Roboty épse Mbou. Preuve que plus rien ne va, le calendrier arrêté, annonçant l’organisation de l’élection en fin 2022, est très vite devenu caduque.
Face à cette situation, un groupe d’opérateurs est récement monté au créneau pour inviter la ministre de l’Economie à prendre un arrêté ministériel nommant un bureau provisoire. Lequel bureau aura pour objectifs ; la gestion des affaires courantes et l’organisation des élections. « Cela aura le mérite de ramener la sérénité. Ce d’autant que le bureau sortant présidé par Jean-Basptiste Bikalou n’a plus ni la qualité, ni la légitimité pour gérer la chambre de commerce » souligne le groupe des anciens membres de la chambre de commerce. Avant de poursuivre : « Nous sollicitons l’implication de la Fédération des entrepreneurs gabonais ( FEG) afin que nous sortions de cette situation de chaos. »
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