Après la remise au gouvernement des conclusions de la commission portant sur l’arrimage des pensions au nouveau système de rémunération et à la réforme du régime général des pensions de l’Etat, les retraités civils et militaires espéraient que les choses aillent le plus vite possible. Il n’en est rien, on assiste plutôt à un blocage dans la mise en pratique des résolutions qui sont pourtant censées améliorer les conditions de vies des retraités du secteur public.
Dans un communiqué rendu public ce vendredi 30 juin, l’Association nationale des retraités du Gabon (Anareg) et le Syndicat national des retraités du Gabon (Synareg) dénoncent « le dictat des représentants du gouvernement et alliés au sein du comité de validation de la commission chargée de l’arrimage des pensions au nouveau système de rémunération. Dans un compte rendu interne, l’Anareg fustigeait déjà le fait de la volonté des membres du gouvernement de vouloir opter pour « l’arrimage progressif ».
Or, pour l’Anareg, il est primordial de procéder formellement, immédiatement et rendre effectif l’arrimage en plus de reconnaître officiellement la dette de l’Etat-employeur relative à ses engagements prescrits dans les lois en vigueurs et celle due aux agents publics de l’Etat partis à la retraite depuis le 1er août 2015. L’Anareg exige en outre que l’Etat procède au paiement, soit intégralement ou de manière échelonnée, de ses dettes, surtout celle dues aux retraités, ce qui permettrait d’alléger les attentes et les souffrances de ces derniers.
L’ Anareg informe en outre que ses représentants ont refusé de signer le rapport du comité de validation afin de s’opposer à l’option « d’un arrimage progressif » des retraites alors qu’elle recommande « l’arrimage mécanique ». Conséquence, l’Anareg et le Synareg appellent les retraités à prendre massivement part à la déclaration qu’ils donnent le lundi 3 juillet au lieu dit « Agricafé ».
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