Glenn Moundendé, le preneur d'otages de 34 ans, a été abattu par les éléments de la gendarmerie dans la forêt du canton Dourembou (site petrolier), où il s'était réfugié. Depuis l'annonce de son décès, l'opinion s'interroge sur la suite de ce feuilleton dramatique puisque à Mandji, les populations observent depuis l'annonce de ce décès, des mouvements inhabituels. "Nous observons la présence des unités armées et des hélicoptères qui sillonnent à longueur de journée cette localité", indiqué un habitant contacté par nos soins. Criblé de balles, la dépouille de Glenn a été acheminée à Pofumo, la maison de pompes funèbres de Lambaréné.
Rappelons que Glenn Moundéndé est un jeune gabonais de 34 ans né au village Kanana, proche de Mandji, le chef-lieu du département de Ndolou (Province de la Ngounié). Le trentenaire s'est révolté à la suite des mauvaises conditions de vie et la marginalisation des jeunes de Mandji dans l’octroi d’emplois notamment dans les sociétés exploitant les richesses de la localité. Avant sa prise d'otage, le jeune homme aurait contacté les autorités locales dont le préfet et le commandant de brigade pour dénoncer cette marginalisation.
Mais ces autorités, sont restées silencieuses. Glenn Moundéndé a indiqué dans une vidéo relayée sur la toile, avoir pris la responsabilité de passer par une prise d'otage pour se faire entendre. Ainsi, Pierre Ossouga, superviseur de la sécurité pétrolière, un chauffeur de la société et une femme seront pris kidnappé par Glenn.
Vendredi dernier, Glenn a été abattu par les éléments du GIGN ( Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale). Un collectif des ressortissants du département de Mandji est monté au créneau pour dénoncer cet assassinat. Une marche pacifique a été organisée pour dénoncer cette tuérie.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires