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Société

Apprentissage de l’homosexualité : la levée de boucliers contre une infamie dans les programmes d’éducation

IMG L'introduction de l'apprentissage de cette pratique sexuelle dans les écoles heurtent les esprits.

Avec pour prétexte d’être ouvert au monde, le régime en place tente désormais de faire introduire l’apprentissage de l’homosexualité dans les programmes scolaires. Il ne leur a pas suffi de faire adopter, par un parlement de godillots, une loi dépénalisant cette orientation sexuelle pourtant jugée obscène dans nos us et coutumes.

 

Tout est parti de la mise en place d’une commission qui regroupait de nombreux experts du monde l’éducation, de la société civile et la santé dont l’objectif consistait à réfléchir sur la mise en pratique des questions sur l’orientation sexuelle dans les programmes d’éducation. Ce groupe supervisé par la directrice générale de la prévention du Sida, Briana Amissa Bongo Ondimba et Adrien Makaya (directeur de l’institut pédagogique national) va, après plusieurs semaines de travaux, pondre un document de 178 pages.

 

Geoffroy Foumboula Libeka, acteur de la société civile, va, immédiatement, dès connaissance de cette affaire, dénoncer les manœuvres qui visent à valider l’infamie dans les écoles : « Des Gabonais, qualifiés d'experts (contrats rémunérés pour produire ce document) qui doivent se réjouir à l'idée d'apprendre l'homosexualité, la sodomie, la masturbation, etc. à nos enfants. Vous avez lu et validé ce torchon abominable de 178 pages dont le seul objectif est de détruire l'avenir de nos enfants et changer la configuration culturelle et sociologique du Gabon. Vous êtes une honte pour notre nation, notre culture et nos ancêtres », peste-t-il dans un message posté sur sa page Facebook.

 

Une position partagée par Aminata Ndzomba Ondo, présidente du Syndicat des professionnels de l’Information et de l’Audiovisuel Public, laquelle va appeler à un soulèvement populaire au cas où cette réforme s’appliquerait. « Il n’est pas question d’enseigner aux enfants de savoir comment un homme épouse un autre homme ou une femme épouse une autre », a-t-elle indiqué. Une position soutenue par certaines associations de parents d’élèves qui annoncent initier une action « Ecole morte » dès la prochaine rentrée scolaire, en contestation d’un projet qui souille les fondements de la République.

 

Le coup d’Etat culturel

Le mercredi 21 juin dernier, le prophète Béni Ngoua Mbina organise à son tour une conférence de presse au cours de laquelle il fustige un projet « inadéquat par rapport aux traditions du Gabon et aux valeurs défendues et clairement explicitées dans la Bible ». Pour l’homme de Dieu, cette initiative émane d’un ministère de l’Education nationale totalement corrompu, en plus d’être obsolète. Et d’ajouter : « On veut nous imposer l’homosexualité. Les dirigeants ne se sont pas limités à piller notre pays. Ils veulent nous retirer nos valeurs culturelles. C’est un coup d’Etat culturel ». Le prophète va exiger le retrait immédiat et sans condition de ce manuel.

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