Image de policiers radiés en janvier 2021. Beaucoup trop de brebis galeuses gangrènent ce corps.
Scène ahurissante hier soir à Ambowé. Lors d'un banal contrôle de police, aux environs de 23h, l'un des agents, sans doute un gangster déguisé en policier, n'a rien trouvé de mieux à faire que d'agresser physiquement un passant à qui il venait de demander ses papiers d'identité. La victime, un musicien congolais qui rentrait d'un concert, a eu le malheur de dire au flic qu'il avait oublié sa carte de séjour. "Dans ce cas tu me donnes 50.000 francs tout de suite, ou alors je t'embarque !", a menacé le policier, visiblement éméché. Face au refus de l'usager, l'homme en uniforme s'est jeté sur lui.
Non sans avoir fait les poches à sa victime, en lui soutirant l'unique billet de 10.000 francs qu'il gardait au fond de sa poche. Voilà qui pose, une fois de plus, le problème de ces délinquants mal formés, souvent recrutés sans enquête de moralité, et à qui les pouvoirs publics donnent des armes et des uniformes. Au vu de la récurrence de ces bavures et autres comportements déviants, on se demande si le ministère de l'Intérieur et le commandement en chef de la police ne sont tout simplement pas dépassés. Sauf à nous dire que Matha et Ngoma trouvent leur compte dans ce désordre organisé.
Dans un pays normal, avec une police normale, l'incident d'hier soir aurait donné lieu à l'ouverture d'une enquête par l'inspection générale des services. Mais nous sommes au Gabon. Malheureusement !
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