Serge Constant Abessolo, DG de l'IGIS.
Ceux qui ont nommé cet homme à ce poste avaient-ils pour objectif de tuer la structure ? Poser la question, c’est quasiment y répondre tant la gestion de Serge Constant Abessolo est une catastrophe. Outil de travail obsolète, voire inexistant, conditions de travail déplorables, absence de moyens roulants et de budget pour la production des films… l’Institut gabonais du son et de l’image (IGIS) n’est plus que l’ombre de lui-même. Au point que lors de leur dernière assemblée générale, les agents ont appelé l’Exécutif à procéder à une véritable restructuration de l’établissement en plus de nommer des personnes compétentes à la tête de la structure.
Sauf que les cris de détresse des agents sont, jusqu’ici, tombés dans l’oreille d’un sourd prolongeant, dans le même temps, la longue agonie de l’IGIS. Et comme si ce chaos ne suffisait pas, l’IGIS a été cadeauté d’un Directeur général qui brille par son absentéisme. Serge Constant Abessolo est, le plus souvent, absent de son poste au point que la gestion de la structure est confiée, de manière permanente, à ses collaborateurs quand ce n’est pas le président du Conseil d’administration, Régis Massimba qui vient colmater les brèches, en assurant le service minimum.
Ce fut encore le cas, le 29 juin dernier. La cérémonie d’installation du Directeur général adjoint a été reportée au 12 juillet 2023. Pour cause, Serge Constant Abessolo était, une nouvelle fois, absent de son poste. D’après plusieurs sources, l’acteur de cinéma, qui est toujours en contrat avec le groupe Canal+, se doit de respecter plusieurs de ses engagements contractuels à l’extérieur. Une situation qui ne manque pas de soulever des critiques. Nombre de ses collègues à l’IGIS estime qu’il est pourtant plus cohérent de procéder à la nomination d’un administrateur qui sera à même de se consacrer entièrement à l’IGIS. Diantre, il n’y a pourtant rien de compliqué.
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