ABC à Ombowè : « Nous ne pouvons plus continuer avec des amateurs… »

Alexandre Barro Chambrier appelle le peuple au changement.

Par Wilfrid Kombé Nziengui

Alexandre Barro Chambrier et sa suite étaient ce samedi 15 octobre à Ambowet au 1^er arrondissement de la commune de Libreville. Objectif ;  échanger sur des sujets d’intérêt commun avec les populations de cette partie de la capitale. A l’initiative donc du mouvement des jeunes modernistes, le leader du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM) a  égrainé, secteur par secteur, les problèmes auxquels les populations gabonaises sont confrontées, particulièrement celles d’Ambowè.

Basket aux pieds, chemise blanche aux manches retroussées et casquette à la tête, c’est un Alexandre Barro Chambrier heureux d’être parmi les jeunes  qui, a, sans tabou, discuter avec eux de la situation sociale et économique du pays. Devant des compatriotes venus nombreux, l’enseignant des universités a clairement souligné l’échec du régime Bongo/PDG. D’où sa détermination affichée à mettre fin au  règne de ce système.  

« Nous avons un gouvernement et une administration qui sont incapables de trouver des solutions aux problèmes des populations. Si nous continuons comme ça nous allons sacrifier plusieurs générations », a-t-il indiqué.

Non sans évoquer les problèmes des jeunes. Pour le leader de l’opposition, la jeunesse gabonaise du fait de l’incurie de ce régime, est livrée  au chômage et à la délinquance. « Figurez vous qu’à l’université on est en train de valider deux à trois années en arrière. Les bourses ne sont plus données aux enfants. Ce n’est pas acceptable », a-t-il ajouté.

Les hôpitaux à l’agonie,  l’absence d’eau   dans les quartiers, la situation de la CNSS…sont les autres sujets évoqués par le professeur agrégé en économie. Devant le chaos dans tous ces secteurs, Barro Chambrier appelle désormais le peuple à  changer de direction; «  nous ne pouvons plus continuer avec des amateurs », assène-t-il. En réponse aux interrogations des populations qui demandent à ABC qu’elle sera sa réaction en cas  de passage en force, le président du RPM ne balbutie pas en indiquant  : « que nous allons faire ce qui n’a jamais été fait.  »