Alain Ba Oumar a fait la démonstration de son incapacité à gérer la Confédération patronale gabonaise (CPG). Entre les poursuites judiciaires dont il fait l’objet à titre personnel et le désamour avec les autres membres de l’organisation, la CPG, sous son magistère, coule. Et l’actualité récente dans cette organisation n’est pas faite pour rassurer puisque le 20 avril dernier, dans un communiqué collectif, 8 organisations (et pas des moindres) ont annoncé leur départ.
L’Association professionnelle des établissements de crédit (Apec), le Syndicat des importateurs et exportateurs (Simpex), l’Union des représentants automobiles et industriels (Urai), le Syndicat des entrepreneurs du bâtiments et des travaux publics (SEBTP), le Syndicat des sociétés hôtelières et de restauration, le Regroupement professionnel des pétroliers (GPP), le Regroupement des transports terrestre et le General business machines (GBM) mettent fin à leur adhésion à la CPG tout en indiquant ne plus être associés aux activités et communication de l’organisation ni être engagés par les actes de celle-ci. De même, poursuivent les désormais ex membres, la CPG ne s’aurait désormais s’exprimer en leur nom et pour leur compte.
Un désaveu cinglant pour Ba Oumar au point que désormais se pose la question de son départ de la tête du regroupement. D’autant, qu’après la démission collective des organisations, l’on se demande comment la CPG pourra continuer à payer les salaires des agents tout en assurant les autres charges. « Il ne faut pas perdre de vue que la CPG fonctionne en grande partie grâce aux cotisations de ses membres » souligne une source interne. Ba Oumar, pourtant conscient de cette réalité, préfère faire sombrer l’organisation au lieu de donner sa démission comme l’avaient demandé les organisations avant de claquer la porte. Pas de doutes, le maintien de Ba Oumar à la tête de la CPG met en péril la vie de l’organisation.
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