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Politique

Traitrise politique et accusation de crimes : Maganga Moussavou fracasse le ministre Norbert Diramba à Mouila

IMG Maganga Moussavou et Norbert Diramba se déchirent sur la place publique.

 

Le 20 juin dernier alors que personne ne lui avait rien demandé, Jean Norbert Diramba avait cru bon de monter au créneau pour venir défendre sur la place publique Sylvia Bongo. Ce, après que Pierre-Claver Maganga Moussavou ait indiqué que la première dame et son époux, Ali Bongo n’avaient jusqu’ici « rien fait » pour les populations de la Ngounié et particulièrement celles de la ville de Mouila.

 

En tant que membre du gouvernement natif de la localité, Diramba va organiser une grande déclaration au gymnase de Mouila pour traiter ouvertement Maganga Moussavou « de gros opportuniste ». « Il (Maganga Moussavou) est à la fois de l’opposition et de la majorité. De la majorité quand cela l’arrange, (…) et de l’opposition quand il est à la recherche du gain et des honneurs », va dégainer le membre du gouvernement. 

 

La riposte de Maganga Moussavou ne s’est pas faite attendre puisqu’à l’occasion d’un meeting organisé dans la capitale provinciale de la Ngounié, le samedi  15 juillet dernier, l’ex Vice-président de la République va fracasser Diramba. Le traitant de personne ingrate mais pire, d’être l’auteur  de crimes : «  je lui ai dit que c’est un assassin. Ce qu’il aurait dû faire c’est porter plainte. Quand quelqu’un t’accuse comme ça,  tu vas porter plainte et on sort tous les dossiers de crimes  perpétrés. » 

 

Des accusations graves faites devant des populations à qui Maganga va, en outre, demander de voter contre tous les candidats investis à ces élections générales par le Parti démocratique gabonais.   L’appel au vote  sanction vaut également pour son fils  Biendi Maganga Moussavou qui a été  investi par le PDG  au deuxième siège de Mouila :  «  c’est  pas parceque Biendi est mon fils qu’il doit être élu. Il doit être battu comme tous les Pédégistes. Il faut absolument lui dire qu’un père reste un père.  On ne peut aller se choisir un père fatigué comme  Ali Bongo  pour abandonner un père en forme comme Pierre-Claver  Maganga Moussavou. »

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