La société au bord de la crise.
Les agents de cette société de transport public sont exaspérés devant tant de mépris et de dédain alors qu’ils font montre chaque jour de sacrifice. En pleine rentrée des classes, les agents de Trans'Urb viennent d’être informés d’un nouveau retard dans le paiement de leurs émoluments.
Dans une note de service en date du 05 octobre dernier, la direction générale indique qu’ « il est porté à la connaissance de l’ensemble du personnel que pour des raisons indépendantes de notre volonté, les salaires du mois de septembre 2021 ne seront pas payés aux dates habituelles ». Sans donner plus d’informations sur les raisons de cet énième retard, la note de service signée par Joseph-Marie Mounguengui (directeur administratif et du personnel) se contente de souligner que la situation sera résolue dans les meilleurs délais.
Il n’en fallait pas plus pour relancer les suspicions d’une probable faillite de la société lancée en avril 2020. A coup de renfort médiatique, Trans'Urb avait été présentée par le gouvernement comme la solution à la crise dans le secteur transport. La mise en activité de la société Trans’Urb avait pour objectif de résoudre le problème des coûts de transport, jugés élevés par les populations, indiquait à cet effet la présidence de la République.
Sauf que plusieurs observateurs se sont toujours interrogés sur l’opportunité de lancer une nouvelle société de transport public alors que la Société gabonaise de transport (Sogatra) fait face actuellement à des difficultés financières et qu’il aurait été plus judicieux de la restructurer. Mais bon, tout le monde a vite compris que le lancement de Trans'lUrb obéissait à d’autres logiques.
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