Francis Hubert Aubame n’y va pas de main morte en indiquant lors d’une déclaration donnée le 1 août dernier que le régime Bongo/PDG est incapable d’organiser depuis 1990 une élection juste et sincère. « Ce pouvoir ne prépare pas les élections pour les perdre, peu importe les résultats, il va s’assurer de son maintien. Nous le savons tous, tous nos partenaires le savent », dégaine celui qui avait été nommé ministre de la Justice dans le gouvernement alternatif d’André Mba Obame.
C’est pourquoi à la veille des élections générales, il appelle à « une mise à plat des institutions et à une ouverture sans délai d’une transition pacifique pour recréer le lien de notre vivre-ensemble, pour construire une nouvelle République édifiée sur le fondement du plus grand consensus possible des gabonaises et des gabonais. »
Pour cet acteur politique de l’opposition, cette démarche n’exclut aucun patriote, qu’il soit du PDG et ses alliés ou de l’opposition dans sa diversité. Car, poursuit-il, cette démarche inclusive est à la hauteur du travail titanesque qui nous attend. Qui pour mener à bien ce projet de transition ? Hubert Aubame désigne Jean Ping. « Il faut un homme qui rassemble comme Jean Ping l’a fait avec plus de 66% des gabonais qui l’ont adoubé en 2016 et en appelant constamment, depuis lors, les gabonais au rassemblement. », rajoute le président des Souverainistes-Ecologiques.
Non sans appeler le peuple gabonais, les forces-vives de la Nation et la communauté internationale, à soutenir cette idée de transition pacifique qui garantit à notre pays un avenir apaisé nécessaire au contexte et à l’environnement régional.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires