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SEEG : Société d’Extinction et d’Obscurité du Gabon

IMG Le siège de la SEEG au Centre-ville.

Si l’électricité était une promesse, la SEEG en serait le fossoyeur. À force de jouer avec l’énergie du peuple gabonais, la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon est en passe de devenir la plus grande entreprise de blackout stratégique du pays. Coupures intempestives, délestages incontrôlés, et factures toujours aussi salées… La SEEG semble avoir trouvé la recette parfaite pour plonger un pays entier dans une obscurité absolue tout en illuminant son compte bancaire.

 

Face à cette performance énergétique douteuse, le peuple gabonais a décidé d’apporter sa propre lumière : casseroles, sifflets et banderoles viendront briser le silence ce samedi 8 février, lors d’une marche pacifique pour dénoncer cette gestion plus chaotique qu’un câblage électrique fait par un apprenti sorcier.

 

SEEG : Plus de coupures, moins d’explications

Délester, c’est un art. Et à ce jeu, la SEEG est une véritable virtuose. Chaque jour, des quartiers entiers sont privés d’électricité sans préavis, comme si l’on testait leur capacité à s’adapter à la vie préhistorique. Pas d’annonce officielle, pas de calendrier clair : juste une loterie du noir où chacun prie pour que son quartier ne soit pas le prochain à être sacrifié sur l’autel de l’incompétence.

 

Et que répond la SEEG ? Un silence assourdissant ou, au mieux, quelques justifications vaseuses sur une prétendue surcharge du réseau. Pourtant, les factures, elles, n’ont jamais connu de délestage ! Bien au contraire, elles continuent de grimper avec la régularité d’un compteur électrique en pleine surchauffe.

 

Facturer l'obscurité : le génie économique de la SEEG

Si la SEEG était une start-up, elle aurait sans doute remporté un prix pour son modèle économique révolutionnaire : vendre de l’électricité tout en s’assurant que personne n’en bénéficie pleinement. Factures ajustées à la hausse, service rendu à la baisse… Le rêve de tout monopole !

 

Imaginez un restaurant qui vous sert une assiette vide mais vous facture un repas gastronomique. Voilà le génie de la SEEG ! Mieux encore, si vous osez vous plaindre, on vous expliquera avec un aplomb déconcertant que c’est pour votre bien, pour éviter une « surcharge du réseau »… Comprenez : vous devez payer, mais ne surtout pas consommer.

 

Samedi, le peuple rallume la lumière

Excédés par cette arnaque électrique, les citoyens ont décidé d’élever la voix. Et cette fois, pas de délestage sonore prévu. La marche partira de l’Assemblée nationale pour se terminer devant le siège de la SEEG, cette forteresse du mépris où les plaintes des abonnés finissent en courants d’air.

 

Les manifestants, armés de casseroles et de sifflets, espèrent que cette cacophonie servira enfin de disjoncteur face à l’inaction des autorités. Après tout, si la SEEG ne veut pas fournir de l’électricité, elle devra au moins entendre la colère populaire.

 

En attendant, une chose est sûre : le Gabon est devenu un pays où il vaut mieux avoir une bougie et un groupe électrogène que de croire aux promesses d’une entreprise qui a fait de l’obscurité son fonds de commerce. Messieurs de la SEEG, rallumez la lumière… ou préparez-vous à voir le peuple briller d’une autre manière.

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