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Economie

Scrutin à la Chambre de commerce : Le ministre Yves Fernand Manfoumbi n’a pas compétence pour organiser l’élection

IMG Le ministre du Commerce récusé dans l'organisation de l'élection.

L’élection du nouveau bureau de  la Chambre de commerce aura-t-elle lieu ? Surement ! Mais les entités membres de cette organisation exigent que le scrutin qui va se dérouler, le 11 novembre prochain,  ait lieu conformément aux textes qui régissent la création et le fonctionnement de cet organisme. D’où la récente montée au créneau des  membres de la Chambre de commerce qui  dénoncent  l’ingérence de l’actuel ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises, Yves Fernand Manfoumbi, dans un dossier qui ne relève nullement de sa compétence. D’autant que la Chambre de commerce, selon l’article17 du décret 0728, est placée sous la tutelle du ministre de l’Economie.   

 

Curieusement en violation flagrante des  textes, Manfoumbi a depuis près de trois mois, entrepris d’organiser cette élection en convoquant les membres de la Chambre de commerce et en prenant des décisions en lieu et place de sa collègue de l’Economie. Si Roboty est jusqu’ici restée silencieuse devant cette immixtion dangereuse dans son champ de compétence, les membres de la Chambre de commerce l’invitent désormais à prendre toute la mesure de ses responsabilités dans ce dossier. Car, comme le relève l’article 58 des textes,   c’est  à  elle    que revient le rôle de fixer par arrêté la date limite de dépôt des candidatures vingt jours après l’affichage des listes, la date des élections, la liste des bureaux de vote, l’heure d’ouverture et de fermeture des bureaux de votes…

 

Questions ; pourquoi Yves Fernand Manfoumbi s’obstine à gérer ce dossier ? Y aura-t-il derrière la volonté d’imposer ou du moins de faire élire un candidat ?  Le ministre veut-il organiser un passage en force ?  Dans tous les cas, les membres de la Chambre de commerce sont mobilisés actuellement pour empêcher des pareilles éventualités. D’après nos sources, les membres ont récemment adressé un courrier  à la Cheffe du gouvernement pour demander la fin de cette cacophonie et exiger le respect des textes.

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