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SATRAM EGCA et ALOGIS : L’empire du chaos sous le règne d’Olivier Constant Nzue

IMG La tension est montée à Satram EGCA.

Depuis huit mois, SATRAM EGCA et ALOGIS semblent s’être reconverties en école de l’absurde. Sous la gestion du nouveau Directeur général, Olivier Constant Nzue, les employés vivent une véritable tragédie digne d’un mauvais feuilleton. Un feuilleton où les promesses de mai 2025 ont la durée de vie d’une bulle de savon, et où la gestion ressemble à un sketch mal écrit.

Nzue : le « faiseur de rois » ou le maître de l’improvisation ?

Olivier Constant Nzue, ce nom fait, désormais, trembler autant qu’il fait rire. D’où sort-il ? Mystère. Coursier d’un ancien Directeur général des Douanes, cet « homme providentiel » s’est retrouvé à la tête de SATRAM EGCA et ALOGIS comme par magie. Entre deux décisions incompréhensibles, il se pavane dans un uniforme de douanier qu’il n’a jamais mérité, tel un figurant de film perdu sur le mauvais plateau.

 

Son règne est marqué par un mélange explosif de favoritisme, d’autoritarisme et d’un amateurisme légendaire. Au lieu de redresser ces entreprises en crise, Nzue préfère embaucher cousins, tantes et autres membres de sa famille. Pendant ce temps, des centaines d’employés compétents sont priés d’aller méditer sur leur sort, parfois en chômage technique, parfois dans un flou total, mais toujours sans salaire.

 

Quand la nullité devient une stratégie

Les employés décrivent un homme qui confond gouvernance et sorcellerie. Ses décisions et explications aléatoires rappellent qu’en management, tout n’est pas une question d’héritage. Nzue a même réussi l’exploit de se substituer à l’Inspection du travail pour nommer lui-même des délégués du personnel. Oui, vous avez bien lu. Il installe ses propres pions comme un joueur d’échecs, mais sans stratégie gagnante.

 

Pendant ce temps, les salariés continuent de survivre, enchaînant arriérés de salaires et promesses non tenues. Le mois de novembre 2024 ? Toujours en attente. Les procès contre la direction ? Ils s’accumulent comme des notes impayées. Mais qu’importe, Nzue, imperturbable, poursuit son opéra désastreux.

 

Le retour des fantômes de Bardai et Znaki

Les anciens gestionnaires Ali Bardai et Said Znaki, tant décriés, semblent avoir trouvé leur digne successeur. Nzue est leur version « remasterisée » : même favoritisme, même mépris pour les employés, mais avec une touche personnelle d’improvisation maladroite. Il marche sur les traces de ses prédécesseurs, non pas pour réparer leurs erreurs, mais pour les sublimer.

CTRI, sauvez ce qui peut encore l’être

Pendant que les employés de SATRAM EGCA et ALOGIS crient leur désespoir, Nzue continue de jouer les chefs autoproclamés. Mais jusqu’à quand ? Entre temps un mouvement d’humeur est organisé pour réclamer les salaires promis. Une énième tentative de faire entendre raison à une direction qui semble ne fonctionner qu’à l’aveuglette.

Le CTRI, garant de la justice sociale, peut-il encore ignorer cette situation ? Les Gabonais attendent des actes concrets. Les travailleurs de SATRAM EGCA et ALOGIS espèrent que leur dignité, piétinée, depuis trop longtemps, sera enfin restaurée.

 

Olivier Constant Nzue est, peut-être, doué pour construire des mirages, mais il est temps que le CTRI fasse souffler un vent de réalité. Car si rien n’est fait, la cocotte-minute sociale finira par exploser. Et ce jour-là, ni uniformes empruntés, ni discours creux ne suffiront à éteindre l’incendie. Allô CTRI, c’est le moment d’agir. Le chaos, aussi spectaculaire soit-il, n’a jamais sauvé une entreprise.

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