L’information a été rendue publique par notre confrère Mazleck Info. Le Samu social cumule une ardoise de 102 millions de Fcfa au titre des impayés de loyer au siège que la structure occupe à Port-Gentil dans la province de l’Ogooué-Maritime. Soit 20 millions 400 mille FCFA sur cinq ans. C’en est trop pour Gaston Pouabou. Le propriétaire du bâtiment R+1 veut, immédiatement, être réglé d’autant qu’à ce jour, le Dr Wenceslas Yaba (responsable de la structure par ailleurs Conseiller spécial du président de la Transition) n’a pas donné de suite favorable à ces demandes de règlement.
Le propriétaire des lieux, ancien Député UPG et ex-Maire adjoint de la commune de Port-Gentil, ne comprend pas qu’à ce jour, la structure publique n’arrive pas à s’acquitter de sa dette. Désarçonné par ce tourbillon socio-économique, indique Mazleck Info, l’ex-Député n’a d’autre choix que de s’acharner sur son locataire indélicat à travers diverses pressions exercées, visant à lui permettre de renter, très rapidement, dans ses droits. La mise à disposition desdits locaux était motivée, en son temps, selon le bailleur, par le souci d’accompagner le Samu social dans sa vision à portée sociale, qui est, notamment, axée sur l’assistance médicale gratuite, et parfois à moindre coût, des populations économiquement faibles.
Manque de pot, le piège s’est comme refermé sur Gaston Pouabou, qui fait, aujourd’hui, les frais de sa décision d’offrir ses bâtiments à usage locatif, puisque sur les six ans de présence du Samu social, seuls les frais de loyer de l’année 2018 ont été totalement payés, contre zéro kopeck versé de 2019 à nos jours.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, voici que les soucis d’entretien des locaux loués, se greffent à cette situation très problématique, avec leurs lots de dégradations physiques des bâtiments, dues à l’usage.
« A l’ère du CTRI, je veux être payé », peste, d’une voix de stentor, Gaston Pouabou, muré dans une colère noire. Au nombre des pistes auscultées dans la recherche de solutions, le bailleur entend se tourner vers la Task-force chargée de la dette intérieure. « Je veux rentrer dans mes droits, pour continuer à entretenir mes bâtiments », clame, à gorge déployée, le propriétaire, visiblement, dépassé par les événements.
Avec l’entrée en scène de la Direction générale du patrimoine de l’Etat, qui a transféré l’ardoise du Samu social au CTRI et à la Direction générale de la dette, le ciel encore obscurci de Gaston Pouabou pourrait connaitre un éclairci dans un avenir proche.C’est dans cette perspective qu’il exhorte le Samu social à coopérer avec les services de l’Etat, en vue de donner un coup d’accélération au processus de sortie de ce bourbier.
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