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Politique

(Rupture d’antiretroviraux) communiqué de la NAR : « (…) les personnes vivant avec le VIH dans notre pays subissent une forme de génocide silencieux… »

IMG Les ruptures à répétition des antirétroviraux suscite l'indignation de la NAR.

Des sommes énormes sont dilapidées pour couvrir les dépenses liées à la tournée républicaine de Monsieur Ali Bongo ONDIMBA, chef de l’Exécutif ; tournée dont la nécessité n’est pas évidente pour l’intérêt supérieur de  la population gabonaise. Pendant ce temps, les personnes vivant avec le VIH dans notre pays subissent une forme de génocide silencieux. Sans raison d’être, celui-ci est orchestré par le Gouvernement. Or, voici que ce dernier a arrêté la distribution du seul médicament qui peut permettre aux compatriotes atteints de cette maladie d’avoir une vie plus ou moins  normale.

 

D’après le bureau de l’ONUSIDA, le Gabon compte une population de quarante-six mille (46 000) personnes atteintes du VIH SIDA. Selon le même organisme, environ trente-six (36 000) mille soit 82% parmi elles connaissent leur statut et donc  dix mille (10 000) l’ignorent. Enfin seulement 70% des séropositifs au VIH/SIDA ont accès au traitement des antirétroviraux. 

 

Après s’être fait enregistrer dans les Centres de Traitement Ambulatoire (CTA), ces patients doivent être régulièrement suivis et fournis en antirétroviraux (ARV). Ces derniers sont d’une précieuse aide car ils leurs permettent de freiner la progression de la maladie et donc d’avoir une meilleure qualité de vie tout en étant porteurs du virus. Pour que le traitement soit efficace, il faut que ces médicaments soient pris à des fréquences régulières, sans interruption aucune, pour ne pas risquer de voir l’état de santé se dégrader dangereusement jusqu’au point de  causer la mort.

 

Les centres de traitement ambulatoires sont subventionnés par l’Etat. Ce dernier a le devoir de garantir aux populations vivant avec le VIH des meilleures conditions sanitaires, matérielles etc… Or, il se trouve que depuis cinq (5) mois maintenant, les personnes vivant avec le VIH  subissent une pénurie d’antirétroviraux. Cette situation entraine des décès de plusieurs de nos compatriotes porteurs du VIH  et beaucoup d’autres voient impuissamment leur état de santé se dégrader. Plusieurs interrogations s’élèvent.

Quelle est la politique du médicament au Gabon ?

Comment expliquer cette interruption soudaine de distribution des (ARV)?

Qui est responsable de la gestion des (ARV) au GABON ?

Avec autant de décès chaque jour, le gouvernement entretient-il un génocide ?

 

La Nouvelle Alliance Républicaine, dans son souci d’éveil citoyen, vient tirer la sonnette d’alarme pour attirer l’attention sur ce génocide silencieux qui se produit sous nos yeux. Pourquoi le ministre de la Santé ne fournit-il aucune explication sur cette situation alors que les ARV ne sont pas disponibles dans les pharmacies et que, de ce fait, les personnes vivant avec le VIH sont désormais livrées à elles-mêmes ?

 

La NAR appelle le premier ministre Alain Claude BILLY-BY- NZE et son ministre de la santé Guy-Patrick OBIANG de faire toute la lumière sur cette situation et de prendre leurs responsabilités face à ce problème qui endeuille plusieurs familles gabonaises.

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