Phillipe Djoula, président de la Cosyga.
Voilà plus d’un mois que les membres de la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA) sont mobilisés autour de la réécriture du nouveau code du travail. Pour ce faire, cette centrale syndicale a fait venir, à ses frais, les délégués des neuf provinces. Les membres de la Cosyga travaillent donc d’arrache-pied, tous les jours, afin de produire une proposition du Code du travail qui réponde aux problématiques du moment dans la société gabonaise.
Des problématiques telles que la préférence nationale dans les recrutements en entreprises comme l’avait soutenu le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema lors de sa visite à Port-Gentil, courant décembre 2023.
Justement, il faut rappeler que c’est à la suite de la dénonciation des irrégularités et de la mauvaise structuration de l’ancien code du travail par la COSYGA que les plus hautes autorités avaient souhaité que les organisations syndicales travaillent sur un réaménagement dudit code.
« L’objectif de ce travail est de revoir la structuration de ce code du travail de façon à ce que le travailleur le moins nanti en termes de connaissances le comprenne mieux et qu’on n’est pas à aller d’un article à un autre et à revenir par exemple sur l’article 30 alors que la compréhension se trouve sur un autre. Il faut un code du travail cohérent dans la lecture au niveau de la lecture et de tout ce qui emmène à la compréhension de ce code du travail », a indiqué Yves Parfait Mouviossi, Vice-président du comité.
Selon le secrétaire général de la COSYGA, Philipe Djoula, les travaux se déroulent dans la sérénité et pourraient prendre fin en mi-mai 2024.
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