Le Fond Monétaire Internationale (FMI) vient de voler au secours de l’économie gabonaise à travers un prêt d’environ 580 millions de dollars soit 310 milliards de Fcfa. La nouvelle rendue publique hier par la ministre de l’Economie, Nicole Roboty, sonne comme un véritable soulagement au sein de l’exécutif. Au point que la Cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossouka a indiqué sur sa page Facebook que ce prêt constitue une marque de confiance importante dans la capacité du Gabon à se réformer et à transformer son économie pour la rendre plus compétitive et créatrice d'emplois.
Un enthousiasme que ne partage pas Paul Marie Gondjout ( PMG). L’actuel candidat à la présidence de l’Union Nationale ( parti politique de l’opposition) pense plutôt que le prêt du FMI vise surtout à éviter au Gabon « d’être en cessation de paiement ». Bien plus, poursuit-il, cet argent est prêté au Gabon « pour lui permettre de rembourser sa dette extérieure et payer ses charges fonctionnelles. »
Le PAT, une vue d’esprit
Paul Marie Gondjout enfonce davantage le régime d’Ali Bongo en indiquant en outre que le prêt du FMI n’est pas débloqué pour financer le Plan d'Accélération de la Transformation (PAT). Lequel programme est aux yeux du leader de l’opposition une vue de l'esprit plombée par un défaut structurel grave au plus haut niveau de l'Etat. « En d'autres termes, rien ne changera au Gabon avec ce régime et sa calamiteuse gouvernance », conclut PMG.
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