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Politique

Présidentielle 2025 : l’hymne à la paix d’Honorine Ngou

IMG Honorine Ngou délivre un message de paix et d'amour.

Alors que les lendemains électoraux sont souvent source de  tensions politiques, une voix s’est élevée, claire, ferme et profondément humaine. Celle d’Honorine Ngou, présidente de l’Alliance des femmes chrétiennes pour la paix au Gabon, qui a lancé, le 8 avril dernier  à Libreville, un appel retentissant à la paix, à l’amour et à la responsabilité citoyenne.

 

C’était lors d’un atelier organisé par la Médiature de la République, en partenariat avec le PNUD, les confessions religieuses et le Réseau des femmes médiatrices de la CEEAC. Devant un auditoire attentif, Honorine Ngou a livré un message aussi simple qu’essentiel : « La paix, c’est un mot qui coûte cher, mais que trop de gens négligent. »

 

Dans un contexte électoral chargé, où les souvenirs de crises passées nourrissent les craintes d’aujourd’hui, ses paroles sonnent comme une mise en garde, mais aussi comme un espoir. Car pour elle, le scrutin de 2025 n’est pas seulement une bataille d’urnes. C’est un tournant historique, un test de maturité pour un Gabon que le monde observe encore comme un modèle fragile de stabilité.

 

« Il y a deux mots que j’aime en français : l’amour et la paix. Et ils sont indissociables », a-t-elle affirmé avec conviction. Pour cette figure respectée de la société civile, la paix ne saurait être réduite à une stratégie politique ou à une promesse électorale. Elle est un socle. Une fondation morale, sociale et même spirituelle, sans laquelle aucun progrès n’est possible.

 

Son discours, porté par une foi profonde et une conscience aiguisée des réalités politiques, refuse la violence sous toutes ses formes. Pas d’affrontements, pas de contestation gratuite, pas de haine. « Le Gabon est notre maison commune, un bien commun que nous devons protéger », a-t-elle martelé.

 

Dans un paysage politique souvent dominé par les passions, les ambitions et parfois les dérives, la voix d’Honorine Ngou tranche. Elle appelle à un sursaut collectif, à un acte de foi démocratique où l’on vote non pour vaincre un adversaire, mais pour construire ensemble.

 

En se présentant comme garante morale de cette élection, elle ne revendique aucun pouvoir institutionnel. Mais elle incarne un contre-pouvoir éthique. Un rappel que la démocratie ne se limite pas aux bulletins de vote, mais se nourrit de valeurs profondes : le respect, la retenue, le dialogue, et surtout, la foi en l’autre.

 

À l’aube d’un scrutin capital, alors que les craintes s’infiltrent dans les débats et les réseaux sociaux, l’appel d’Honorine Ngou résonne comme une boussole. Une invitation à ne pas céder à la peur ou à la provocation. Une exhortation à choisir, ensemble, le chemin de la paix durable.

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