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Préavis de grève dans le secteur pétrole : l’ONEP menace d’allumer la mèche !

IMG L' ONEP menace de tout arrêter.

Le baril de pétrole monte, mais la patience des travailleurs descend en chute libre. Lassés des promesses sans lendemain et des calendriers qui prennent des congés prolongés, les employés du secteur pétrolier, par le biais de leurs instances représentatives, ont frappé du poing sur la table. Leur message ? « Nous voulons du concret, pas des incantations. »

 

Lors d’une Assemblée Générale Extraordinaire tenue le 15 février 2025, les travailleurs ont exprimé, avec la subtilité d’un pipeline sous pression, leur exaspération face aux multiples reports des discussions sur l’application de la loi 20/2007. Cette loi, censée encadrer l’embauche et l’arrimage des salaires, semble être bloquée dans un puits sans fond.

 

Des revendications en or noir

Deux exigences majeures ont été mises en avant : Une révision du calendrier des travaux, soumis par la commission le 29 janvier 2025, histoire de lui redonner un semblant de crédibilité. L’application immédiate de la loi 20/2007, avec embauche, paiement des arriérés et harmonisation des salaires, au plus tard fin mars 2025.

 

Seulement voilà, après des mois d’attente et de discussions qui tournent en rond, les employés ont décidé que le temps des courbettes était révolu. « Nous ne sommes pas des mirages dans un désert pétrolier », ironise un représentant syndical.

 

Une grève en embuscade : barils en alerte rouge

Dans une note au vitriol, les représentants du personnel lancent un ultimatum : si un calendrier sérieux n’est pas proposé avant le 22 février, la production s’arrêtera nette. Une grève illimitée frappera alors tous les sites pétroliers du pays, aussi bien On-Shore qu’Off-Shore. Autrement dit, l’or noir risque de se transformer en or maudit pour les opérateurs et l’État, déjà en quête de financements. Un cadre de l’ONEP, sous couvert d’anonymat, confie : « Nous avons déjà envoyé trois préavis de grève. Peut-être qu’ils attendent le quatrième pour en faire une collection ? »

 

Analyse : Le Gabon peut-il se permettre une nouvelle crise pétrolière ?

Si cette grève éclate, les conséquences économiques seront sévères. Avec un secteur pétrolier qui représente une part considérable des revenus du pays, l’arrêt des activités pourrait plomber encore plus les finances publiques et ternir l’image du Gabon auprès des investisseurs.

 

Pourtant, la balle est toujours dans le camp des autorités et des compagnies pétrolières. Entre négociations interminables et manque de volonté politique, la situation actuelle ressemble à un baril de poudre prêt à exploser. Le gouvernement choisira-t-il l’apaisement ou le bras de fer ? À une semaine de l’ultimatum, le compte à rebours est lancé… et les travailleurs du pétrole, eux, affûtent déjà leurs banderoles.

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5 Commentaires

Dexter - Feb 18, 12:47

La grève reste le seul moyen de nous faire entendre. On en a marre, cela fait plus d'un an qu'on nous fait balader avec cette commission. Peut-être que lorsque la production, le forage et le work-over vont s'arrêter, là ils commenceront à nous prendre au sérieux. Entre l'Upega et les membres de la commission, on ne sait pas à quoi ils jouent. Une chose est sûre : ce n’est pas nous qui allons courber l'échine.

Dexter - Feb 18, 12:47

La grève reste le seul moyen de nous faire entendre. On en a marre, cela fait plus d'un an qu'on nous fait balader avec cette commission. Peut-être que lorsque la production, le forage et le work-over vont s'arrêter, là ils commenceront à nous prendre au sérieux. Entre l'Upega et les membres de la commission, on ne sait pas à quoi ils jouent. Une chose est sûre : ce n’est pas nous qui allons courber l'échine.

Cash - Feb 18, 20:12

Ce sont des effets de manches l'ONEP avec un burreau illégal depuis 10 ans n est plus que l'ombre de lui même.. Ce syndicat a perdu de sa superbe et n'est plus capable de mobiliser depuis 2015


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