Norbert Diramba : « Maganga Moussavou est membre de la majorité quand ça l’arrange et de l’opposition quand il est à la recherche de gain et des honneurs… »

Diramba tire à boulets rouge sur Maganga Moussavou

Plus rien ne va entre les deux personnalités politiques natives de la province de la Ngounié. Après que Pierre Claver Maganga Moussavou ait eu à faire une déclaration dans laquelle il fustigeait la mauvaise gestion du pays par Ali Bongo et son clan en plus de dénoncer les nominations à des postes importants de l’appareil administratifs des Gabonais venus d’ailleurs, Jean Norbert Diramba a immédiatement organisé la riposte à Mouila.

Lors d’une vaste rencontre avec les populations de la capitale provinciale de la Ngounié, l’actuel ministre du Tourisme n’est pas allé du dos de la cuillère en traitant quasiment l’ex Vice-président de la République de girouette politique porté par les seuls intérêts de son ventre. « Maganga Moussavou est comme un paysan communiste Breton du 20 e siècle qui vote le parti socialiste et va à l’église le dimanche. Il est à la fois de l’opposition et de la majorité. De la majorité quand cela l’arrange, (…) et de l’opposition quand il est à la recherche du gain et des honneurs », dégaine Diramba. Non sans indiquer, par la suite, que « Maganga Moussavou apparaît dès lors comme « un gros opportuniste. »

Le membre du gouvernement ne s’arrête pas là. Pour lui, les déclarations de l’ancien Vice-président sur l’ état de santé d’Ali Bongo attestent d’une forme de manipulation des esprits et d’une certaine incohérence. Sinon comment expliquer qu’il y a quelques mois, alors Vice-président de la République, le même Maganga Moussavou « implorait la bonté de Dieu Tout-puissant d’avoir été aux côtés du président », poursuit Diramba. « Nous sommes écoeurés, choqués de ce que dit cet homme sur la santé du président » se désole l’ex maire de la commune de Mouila.

Diramba va par la suite inviter les populations de Mouila à ne pas céder aux sirènes de la division. « L’utilisation des propos xénophobes, des injures, de la calomnie comme stratégie politique dénote de l’échec annoncé de leurs auteurs. Les auteurs des discours xénophobes et haineux n’ont jamais prospéré car les Gabonais savent choisir » a-t-il  conclu.