Sylvia et Nourredin pourront être libérés contre la cession des parts de pétrole.
Une réunion sécrète a eu lieu entre le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema et les membres de la famille Bongo/Valentin. D’après Jeune Afrique, cette réunion qui s’est déroulée, le 17 mai dernier, à la présidence de la République avait pour objet de négocier pour la famille Bongo Valentin les conditions de la remise en liberté de Sylvia Bongo et de son fils Nourredin. Ces derniers, toujours en détention à la prison centrale de Libreville, étaient présents à cette réunion ainsi que Bilal (25 ans) et Jalil (23 ans). Ali Bongo a, quant à lui, pris part à la rencontre au téléphone depuis sa résidence de la Sablière de même que Pascaline sa sœur aînée.
Lors de cette réunion à huis clos, Brice Clotaire Oligui Nguema s’est adressé à tous les membres de la famille Bongo en leur demandant de céder un certain nombre de biens en échange de leur liberté. Il s’agit notamment des parts de la famille Bongo Valentin dans plusieurs sociétés pétrolières, rajoute le média panafricain très proche des Bongo. Une sommation du président de la Transition gabonaise qu’aurait accepté le clan Bongo/Valentin. A cet effet, leurs avocats aussi bien au Gabon qu’à l’international ont immédiatement préparé les actes de transfert. Sauf, qu’indique JA, la présidence gabonaise n’aurait pas encore donné de suite favorable à la suite de la transaction.
Les avocats de la famille Bongo/Valentin demandent en échange de cet acte de cession, l’abandon des charges à l’encontre de leurs clients. La défense de la famille déchue du pouvoir négocie également le départ définitif de la famille du Gabon. Les Bongo/Valentin pourraient s’installer au Maroc où ils possèdent une somptueuse villa située dans la Palmeraie, à Marrakech.
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