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Meurtre abjecte de Béatrice Nzang : le coach en développement personnel était, finalement, un déséquilibré mental

IMG Rodrigue Mintsa Menie ( à gauche) a oté la vie de Béatrice Nzang.

Qui est le vrai Rodrigue Mintsa Menie ? Sur les réseaux sociaux et dans les médias, il se présentait comme un coach en développement personnel. Un homme qui aidait d’autres citoyens, notamment les jeunes, à croire en eux, en leurs potentiels pour s’émanciper au sein de la société. Rodrigue donnait, à cet effet, plusieurs cours sur les questions de handicap émotionnel. Il est décrit, par nombre de ses élèves, comme un formateur en leadership captivant, convaincant et séduisant. Suivi par plus de 5 mille personnes sur Meta, il n’avait de cesse d’inciter les potentiels malades émotionnels à trouver leur valeur ajoutée dans les difficultés qu’ils ont affrontées durant leur parcours de vie.

 

Mais dans son intimité, le coach Rodrigue était-il, réellement, guéri de ses blessures émotionnelles ? Le coach avait-il pu surmonter les épreuves de sa vie qui lui avaient, sans doute, fragilisé émotionnellement, et même psychologiquement ? La réponse est non, au regard du crime abject dont il vient d’en être l’auteur. Derrière l’homme aimant et à l’écoute des autres, se cachait un personnage déséquilibré mental, hanté par des colères noires. Un homme prêt à user de violences physiques et du chantage émotionnel pour retenir une femme.

 

Une rupture et un crime odieux

Le coach ne supportait pas l’idée d’une séparation avec Béatrice Nzang. Cette femme de 47 ans, célibataire, Secrétaire technique à la Primature et mère d’un enfant, avait décidé de mettre fin à la relation amoureuse qu’elle entretenait avec le coach. Cette rupture va lui coûter la vie. Le Coach Rodrigue va inviter son ex-compagne à prendre un verre. Profitant de son déplacement aux toilettes, il va verser dans son verre des somnifères. Il va, par la suite, la conduire sur la plage d’Acaé, la violer et la poignarder.

 

« Elle a été coupée. Il a été introduit un élément d’au moins dix centimètres de diamètre dans son vagin. Le colon a été touché, perforé… », explique Nze Essono, le père de Béatrice devant les caméras de la première chaîne de télévision. « Même les juges ont trouvé cet acte anormal », souligne-t-il. Le ministre en charge de la Famille, qui a effectué le déplacement au domicile des parents de la victime, s’est engagé à tout mettre en œuvre pour que la justice soit rendue dans cette affaire. Quant au coach Rodrigue Mintsa Menie, il séjourne dans les geôles de la prison centrale de Libreville en attendant son procès.

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