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Politique

Les candidats à la présidentielle au Senat : « Nous sommes mobilisés pour empêcher un gangstérisme politique (…) nous n’allons pas accepter ce comportement de voyou ! »

IMG Les leaders de l'opposition ont assiégé le Senat.

 

Le ton est montée ce vendredi 14 juillet au siège du Senat. Alors que les parlementaires étaient réunis en session extraordinaire  pour l’adoption du projet de loi relatif à la modification de l’article 77 de la loi électorale, les candidats de l’opposition à l’élection présidentielle ont  pris d’assaut cette institution pour  faire entendre leur désaprobation.

 

Les candidats à l’élection présidentielle ; Paulette Missambo, Alexandre Barro Chambrier, Raymond Ndong Sima, Bertrand Zibi ; Mike Jocktane assistés des leaders de la société civile telles que Bruno Ngoussi et Edmond Okemvele Nkogho fustigent des manœuvres visant à changer les dispositions de la loi électorale alors que le processus électoral est engagé.

Une modification, qui d’après eux, prépare une fraude massive. D’autant que cette modification porte sur la suppression des enveloppes accolées alors que ce point permettait d’empêcher le monnayage des bulletins des votes des citoyens.  «  Nous désaprouvons la manière dont les lois sont défaites en  catimini. (…) Nous n’allons pas laisser faire et appelons le peuple à la mobilisation. Nous n’allons pas accepter ce comportement de voyou », dégaine Barro Chambrier.

 

«  De toute évidence, la fraude massive est entrain d’être organisée. C’est inacceptable ! » lance par la suite, Mike Jocktane. 

 

Quelques heures avant le début de cette manifestation, l’ex premier Raymond Ndong Sima dénonçait sur sa page Facebook « un cou d’état permanent ». « C’est bien, comme le décrit Brichet, un acte d'autorité selon un plan préconçu consistant dans une atteinte réfléchie, illégale et brusque, aux règles d'organisation, de fonctionnement de l’État, atteinte orchestrée et dirigée par un président dont le mandat se termine mais qui s’appuie sur son parti (démocratique de nom) dans le but de conserver le pouvoir, de renforcer et ainsi de pérenniser sa position à la tête du pays. » fustigeai-il. 

 

Du reste, après cette manifestation, les acteurs politiques et ceux de la société civile ont prévu d’organiser une grande rencontre.

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