Ils viennent de passer à la vitesse supérieure. Plus d’une trentaine d’agents licenciés de la Société nationale du logement sociale (Snls) ont entrepris dès ce lundi matin une opération de sit-in au siège de la société nationale immobilière (SNI). Pour cela, ils ont érigé des tentes au parking de la structure dirigée par Hermann Kamonomono afin de pousser ce dernier et l’ensemble de la direction de la SNI à régler dans l’immédiat les 400 millions de Fcfa liés au paiement de leurs droits sociaux.
Cette levée de bouclier est en outre la conséquence de l’échec des négociations entre les différents partis. Le 30 juin dernier, les anciens agents de la SNLS lassés d’attendre dans leurs domiciles la résolution d’une situation qui perdure n’ont pas hésité à prendre d’assaut les locaux de la SNI pour exiger le paiement de leurs droits. Hermann Kamonomono a, à la suite de cette intrusion, convoqué d’urgence une réunion visant à apaiser les tensions. Sauf que le Dg de la SNI (entité qui a absorbée la Snls) n’est pas passé par quatre chemins pour dire que la SNI ne disposait pas de moyens financiers pour régler les droits.
Ainsi, le directeur général va proposer deux alternatives aux agents déflatés, la première se muer en agents commerciaux pour la vente de parcelles et la seconde consiste pour ces agents à convertir leur dette en parcelles. Sauf que les deux propositions ne sont pour l’instant qu’au stade de la parole. « Il n’y aucun engagement écrit en même de nous donner des garanties », fait remarquer les agents dans le courrier envoyé à la direction le 02 juillet dernier.
Pire, le collectif des agents estime que le Dg de la SNI tourne en rond et cherche à gagner du temps : « Nous l’avons interpellé par plusieurs correspondances sans qu’il ne réagisse. Pire au lieu de trouver des solutions à nos problèmes, il nous répond avec dédain et arrogance qu’il ne dispose pas d’argent dans les caisses pour régler la situation. Comme si nous demandions l’aumône alors qu’il s’agit simplement du paiement de nos droits après avoir été licenciés » soulignent-ils. Hermann Kamonomono est désormais sous haute pression.
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